Activités pluriannuelles transverses - achevées

  • Data@IGE – vers une gestion optimisée, partagée et raisonnable des données de recherche (2022-23)
    Data@IGE vise à offrir à tous les personnels IGE un cadre de gestion de ses données de recherche, permettant leur archivage, documentation, partage en interne et en externe. Ce projet vise aussi à informer sur les bonnes pratiques de gestion des données, en proposant aussi des solutions opérationnelles afin qu’elles puissent être appliquées plus facilement par tout un chacun.e.au laboratoire.
    L’initiative est prolongée dans un cadre plus vaste "Vers une plateforme numérique à l’IGE".
  • PACS, Plateaux Analytiques Chantier S3 (2021-2023)
    PACS vise à renforcer les liens entre les plateformes analytiques AirOSol et PANDA de l’IGE. Les responsables techniques et scientifiques des plateaux s’engagent à (i) proposer une demande concertée (et priorisée) des moyens demandée à l’IGE, (ii) réfléchir à un mode d’organisation progressif pour une meilleure gestion des moyens mis à disposition (y compris l’existant), (iii) approfondir la réflexion autour d’un service/pôle analytique qui pourrait être une des finalités potentielles de ce chantier S3. Concrètement, cela passe par un dialogue et des collaborations renforcés, des harmonisations de pratiques et des modes de fonctionnement, qui sauront profiter à un maximum d’utilisateurs de l’IGE, de l’OSUG ou du groupe CGF.
    Ce chantier s’est transformé en une plateforme pleinement intégrée en 2024 dans l’organisation de l’IGE.
  • ASAO : Aquifères de Socle en Afrique de l’Ouest (2021-23)
    Ce collectif a pour objectif d’améliorer l’accès à l’eau pour les besoins domestiques et le développement de l’irrigation dans les régions de roches de socle qui couvrent la moitié de la superficie de l’Afrique de l’Ouest. Dans ces régions où l’eau souterraine est la principale ressource pérenne à l’échelle annuelle, le taux d’accès à l’eau potable déjà faible commence à diminuer du fait de l’augmentation de la population et de méthodologies inadaptées de prospection. La stratégie du collectif pour augmenter l’accès à l’eau est de (1) diminuer le taux d’échec des forages qui est de près de 40% dans ces régions, (2) identifier les zones à forts débits pour l’installation de réseaux de distribution d’eau, et (3) anticiper la pérennité des ouvrages via les relations eau souterraine/climat. Ce dispositif a été labellisé en 2024 comme IRN ASAO par l’IRD.
  • AMS (2021-23)
    Située à 3400 km de Madagascar et à 5000 km de l’Afrique du Sud, l’île Amsterdam (37°50’S, 77°30’E) est l’une des îles les plus isolées au monde. Son éloignement de toute activité humaine majeure en fait un site de choix pour l’étude de la composition de l’atmosphère loin des sources anthropiques.
    La demande de chantier vise à accompagner l’IGE afin de : (i) déployer les moyens associés à la jouvence des instrumentations et expérimentations axées sur les mesures de mercure sur ce site, (ii) jouer pleinement le rôle attendu dans la coordination scientifique et technique dans le cadre du développement du site instrumenté à AMS, (iii) préparer la demande de labellisation d’un site instrumenté INSU. La demande de labellisation du site d’observations atmosphériques de l’île Amsterdam s’inscrit ainsi dans une stratégie de maintien et de développement du seul site instrumenté atmosphérique des moyennes latitudes de l’hémisphère Sud afin de soutenir des travaux de recherche et d’observation de l’IGE, de la communauté nationale et internationale.
  • « Variabilité spatiotemporelle du climat et du cycle hydrologique dans les Hautes Montagnes d’Asie » avait pour objectif de fédérer les activités de recherche de l’IGE dans les hautes montagnes d’Asie (HMA) pour étudier la variabilité spatio-temporelle du cycle de l’eau et du climat et son implication dans l’évolution des ressources en eau. Il a été labellisé comme nouveau Laboratoire Mixte International (LMI) - WaterHimal par l’IRD.
  • « Andes - climat, glaciologie, hydrologie » visait à soutenir les activités portées de longue date via le LMI GREAT ICE qui s’achèvera prochainement et d’y associer les travaux entrepris également sur la zone critique dans les Andes, dans l’objectif de poursuivre aux mieux nos activités partenariales engagées dans ce cadre. Il est devenu un IRN labellisé par l’IRD.
  • « Autour de la LC-MS/MS » facilitait la mise en place de méthodologies analytiques sur le spectromètre de masse LC-MS/MS afin de proposer efficacement de nouveaux projets (ou accepter des demandes d’analyses issues d’autres groupes).
  • Doc-past (2022)
    Doc-past était un chantier dont la durée n’excédait pas une année. Il s’agissait à travers ce soutien financier d’obtenir des données préliminaires sur les rapports isotopiques moléculaires permettant de soutenir le dépôt d’un projet ERC. Ce projet a été obtenu.

-* « Laboratoire Microbiologie » devait faciliter la mise en place d’un laboratoire L2 pour la manipulation de microorganismes de classe 2 et le développement de synergies entre microbiologie et chimie/physique des milieux. Ce projet soutenu par le LaBex OSUG, l’UGA et Grenoble INP a été obtenu.

  • « Rapprochement des équipes IGE-HyDRIMZ et ETNA-STRIM » visait à faciliter le rapprochement des deux équipes sur la période 2020 – 2022 en vue de leur fusion à mi-quinquennat. La fusion est effective au 1er janvier 2023.
  • « Régionalisation à fine échelle spatiale des scénarios climatiques CMIP6 » proposait de régionaliser à haute résolution horizontale (de 7 à 12.5 km), et avec des représentations spécialisées des processus clés, les scénarios climatiques globaux issus de la banque de données CMIP6 sur les régions de montagne (Alpes, Andes, Himalaya), l’Afrique Centrale, l’Afrique de l’Ouest et la calotte glaciaire Antarctique. Pour ces régions, des séries temporelles de variables météorologiques régionalisées pour le XXI siècle et plusieurs scénarios seront mis à la disposition de l’ensemble de l’IGE.

-* « ATMOLAC, observations Chacaltaya » En 2012, un consortium international coordonné par l’Universidad Mayor de San Andres (UMSA) et l’IRD établissait la station de mesure atmosphérique de Chacaltaya, à 5200 m d’altitude dans les Andes Boliviennes. Membre du réseau GAW (Global Atmosphere Watch) de l’Organisation Mondiale de la Météorologie, et associée aux Infrastructures de Recherche ACTRIS et ICOS, la station fournit en continu des informations sur la composition atmosphérique (gaz à effet de serre, propriétés des aérosols, gaz réactifs). L’objectif d’ATMOLAC était de prolonger l’effort engagé il y a presque 10 ans pour documenter les mécanismes qui contrôlent la composition atmosphérique tant à l’échelle régionale qu’à l’échelle locale, à travers un réseau d’observations unique en Amérique Latine.