Projets

SO AMMA-CATCH

Le système d’observation AMMA-CATCH vise à documenter la variabilité climatique et hydrologique associée à la mousson Ouest-Africaine, en vue de mieux comprendre les interactions entre climat, végétation et cycle de l’eau dans cette région, dans un contexte de changements globaux très prononcés. Il est construit autour de 3 sites de méso-échelle qui échantillonnent le gradient climatique et le gradient de végétation associés, caractéristiques de l’Afrique de l’Ouest, au Bénin au Niger et au Mali.

LMI REZOC

L’objectif du Laboratoire Mixte International "Centre d’étude des Ressources en Eau et de la Zone Critique" (LMI REZOC) est de mieux comprendre les interactions entre modifications du cycle de l’eau et changements environnementaux sur une planète en transition rapide. Ses recherches ambitionnent de contribuer à une gestion soutenable de l’eau au Bénin et plus largement en Afrique de l’Ouest. Il s’appuie sur les données de l’observatoire AMMA-CATCH pour mener ses recherches. Le LMI REZOC est co-porté par l’Institut National de L’Eau du Bénin (INE) et l’Institut des Géosciences de l’Environnement de Grenoble (IGE).

ANR TipHyc

Le basculement de composantes du système Terre vers de nouveaux états sous l’effet du changement global est devenu une préoccupation majeure. Le projet prend pour hypothèse que des points bascules existent dans le cycle hydrologique et qu’ils seraient à l’origine des changements hydrologiques observées dans une partie de l’Afrique de l’Ouest sous l’effet de la grande sécheresse 1970-80 et des changements d’occupation des sols. Un cadre de modélisation spécifique sera développé pour vérifier si des basculements se sont effectivement produits dans les décennies passées dans cette région, où et quand, s’il pourrait s’en produire à l’avenir dans monde plus chaud et plus peuplé et quelles seraient leurs conséquences sur les ressources en eau et les risques hydrologiques. Le projet promeut une vision innovante de l’hydrologie dans laquelle les ruptures peuvent jouer un rôle clé, ce qui pourrait conduire à définir différemment les politiques d’adaptation aux changements globaux.

ANR DYVALOCCA

Les nuages bas sont des composants clé du climat mais ne sont généralement pas bien représentés dans les modèles numériques. Récemment, il a été montré qu’une importante couverture nuageuse basse se développe durant la saison sèche de juin-septembre sur la façade Atlantique de l’Afrique Centrale, des plaines côtières du Gabon et de la République du Congo, aux plateaux intérieurs sous le vent de la chaîne du Chaillu. Cette saison sèche nuageuse est unique sous les tropiques et explique la présence des forêts sempervirentes les plus denses de la région.
Les études paléoclimatiques suggérant une importante instabilité de ces forêts, toute réduction de la couverture nuageuse basse en raison du changement climatique (CC) pourrait représenter un point de bascule pour les forêts. Il y a donc un besoin de mieux comprendre les raisons de la présence de ces nuages bas, leur variabilité et effets bioclimatiques dans l’actuel pour fournir une évaluation robuste de leur devenir sous l’effet du CC. Ceci constitue les objectifs principaux de DYVALOCCA.

Transferts de masse dans la zone critique tropicale de socle

Ce projet vise à mieux contraindre les modèles de ZC pour les zones de socles intertropicales, à la fois par le traçage géochimique et par des mesures de flux et de stocks, pour lever les verrous associés aux échanges dans la ZC de socle en climat de mousson soudanien d’Afrique de l’Ouest, en particulier, la quantité et la profondeur de prélèvement racinaire des arbres.

AGIRES, financement OMIDELTA, NL

L’eau souterraine constitue la principale source d’alimentation de nombreuses grandes villes africaines. C’est aussi le cas de la ville côtière de Cotonou au Bénin (près de 15% de la population du pays) qui est alimentée à partir de deux champs de captage : plus de 90 000 m3 d’eau souterraine sont ainsi pompés quotidiennement, sans que la durabilité de ces pompages ni leurs impacts sur l’environnement ne soient réellement connus. Le projet AGIRES (Actions pour une Gestion Intégrée des Ressources en Eaux Souterraines) fait suite au projet NOEVA et vise à modéliser l’aquifère exploité. Ce travail de modélisation ambitionne de mieux comprendre le fonctionnement de ce milieu, puis de développer un outil de gestion de la ressource souterraine. AGIRES est mis en œuvre par une équipe de 3 jeunes doctorants béninois encadrés par des enseignants chercheurs de l’IRD et de l’Université Abomey Calavi au Bénin.

ERASMUS+ MAREMA

Master Ressources en Eau et Risques Environnementaux dans les Métropoles Africaines

MAREMA cherche à améliorer la qualité de l’enseignement supérieur pour mieux répondre aux défis techniques et scientifiques liés à la gestion des ressources en eau et aux risques environnementaux dans les grandes villes africaines. MAREMA se base sur des parcours de master existants dans les universités partenaires, qui sont progressivement aménagés pour parvenir à la création d’un parcours commun au Bénin, en Côte d’Ivoire et au Cameroun. Ce parcours est construit à partir de l’analyse des besoins du marché du travail et de la recherche scientifique dans ce domaine. Pour garantir la qualité de cette formation, des approches pédagogiques et scientifiques innovantes sont conçues grâce à l’expertise des universités du programme comme les nouveaux outils scientifiques, la pluridisciplinarité, la pédagogie centrée sur la résolution de problèmes, la formation à la recherche ou encore le développement de MOOC. L’ensemble de ces outils, co-construit avec les équipes pédagogiques des universités partenaires, fait l’objet de temps de formation dédiés.

ANR EQUIPEX CRITEX

CRITEX est l’un des 36 projets EQUIPEX sélectionnés en deuxième vague des Investissements d’Avenir du gouvernement français. Il est, avec CLIMCORE et RESIF, un des projets nationaux dont le CNRS-INSU a la gestion. Ce projet a pour but d’équiper les deux réseaux nationaux (et au delà) H+ et RBV qui ont co-écrit le projet d’un parc innovant et partagé pour étudier la zone la plus superficielle de notre globe, comprise entre la basse atmosphère et les roches, appelée la Zone Critique. Le projet a démarré le 01/09/2012 pour une durée de 88 mois.

GROFUTURE, NERC, UK

GROFUTURES FOCUSES ON :
Reducing uncertainty in the renewability and quantity of accessible groundwater to meet future demands for food, water and environmental services.
Promoting inclusion of poor people’s voices in decision-making processes on grountwater development pathways.
Intensified groundwater dependency as demand for food and water rises and variability in rainfall and river flow increases due to climate change.

AMMA2050, NERC, UK

AMMA2050 est un projet de collaboration entre scientifiques anglais, africains et français. Il vise à accroître la compréhension du climat régional et son évolution, notamment en documentant les événements extrêmes (sécheresses, pluies et inondations) et leur impact sur la ressource en eau et l’agriculture. L’objectif est d’appliquer ces connaissances à des questions pratiques de développement en interaction avec les décideurs politiques en Afrique de l’Ouest.