Les nouvelles


Origines des fontes extrêmes des glaciers alpins depuis 1949

Publié le 30 mars 2018

Publié dans la revue « Geophysical Research Letters »
Les glaciers alpins ont subi un fort retrait au cours du XXème siècle marqué par deux décrues principales : la première, au cours de la décennie de 1940, et la seconde, depuis le début des années 1980. Durant ces 35 dernières années, cette perte de masse, qui s’est nettement intensifiée, est entièrement attribuée à l’augmentation de la fonte estivale qui a, d’années en années, battu de nouveaux records. Une équipe de chercheurs de l’Université de (...)

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Deux fois le volume annuel de l’Amazone emprisonné dans les glaces du Groenland

Publié le 2 mars 2018
Quantification des volumes d’eau dans la calotte de Glace du Groenland.

Les scientifiques ont découvert en 2011 un stockage d’eau pérenne dans les névés de l’inlandsis au sud-est du Groenland dont la structure est équivalente à un aquifère. Cet aquifère est formé généralement entre 10 et 35 m sous la surface de la neige et se recharge par l’infiltration d’eau à travers les névés, saturant l’espace interstitiel au-dessus de la transition glace-névé. Dans ces structures, l’eau ne gèle pas au cours de l’année. La présence d’eau au sein de la glace est supposée accélérer la fonte de la (...)

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Les causes de l’effondrement de deux glaciers au Tibet

Publié le 14 février 2018

Une équipe internationale de chercheurs dont cinq français(1) vient de publier une étude qui décrypte les mécanismes ayant provoqué l’effondrement inattendu de deux glaciers au Tibet en 2016. L’analyse d’un ensemble d’observations satellitaires, sismiques et de terrain ainsi que l’élaboration d’un modèle numérique montrent que le caractère exceptionnel de ce double effondrement peut être expliqué par une combinaison de facteurs climatiques, géologiques et morphologiques.
Le 17 juillet 2016, un glacier de (...)

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La haute résolution : vers une reconstruction plus fidèle des atmosphère passées.

Publié le 29 janvier 2018

L’IGE a récemment développé en collaboration avec le laboratoire voisin LIPhy des méthodes de mesure à très haute résolution (de l’ordre du centimètre) de gaz piégés dans la glace. Plusieurs millions de points de mesure du méthane, un gaz à effet de serre majeur, ont ainsi pu être obtenus. Les derniers résultats, pour la carotte de glace Antarctique de Vostok, viennent d’être publiés dans la revue "Climate of the Past". Ils ont mis en évidence une différence par rapport aux données existantes au site de (...)

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Les spécificités de l’aérosol atmosphérique au centre de l’Antarctique : Implications pour les carottes de glace

Publié le 27 novembre 2017

Par Michel LEGRAND, le 27 Novembre 2017
Parmi les grandes questions scientifiques relatives à la relation entre composition chimique de l’atmosphère et climat, outre le forçage radiatif exercé par l’aérosol d’origine anthropique lui même, la réponse des sources naturelles d’aérosols à la pression anthropique reste mal connue. Cet impact de la pression anthropique sur les sources naturelles d’aérosol est une question importante qui concerne tout autant les émissions de carbone organique par la végétation (...)

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Datation des couches basales des glaciers de moyenne latitude : Des améliorations dans la datation au 14C

Publié le 13 novembre 2017

Par PREUNKERT Susanne, 13 Novembre 2017
La datation des couches inférieures et basales d’un glacier fait appel à la mesure du carbone 14 de la matière organique particulaire présente dans la glace. Le choix de cette fraction (et non du carbone dissous, pourtant plus abondant) est dicté par la production in situ à haute altitude de 14C (spallation de l’oxygène de la molécule d’eau par le rayonnement cosmique) et sa fixation sur certaines molécules organiques présentes dans le carbone dissous de la (...)

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En Antarctique, le vent sublime les flocons de neige.

Publié le 2 octobre 2017

La calotte de glace antarctique contient l’équivalent de près de 60 m de niveau global des mers. Elle est principalement alimentée par l’atmosphère : l’eau condensée dans les nuages tombe et s’accumule en surface. Toutes les précipitations n’atteignent pas toutefois le sol. Par des méthodes de télédétection radar et par la modélisation météorologique, le projet APRES3 (Antarctic Precipitation, Remote Sensing from Surface and Space, soutenu par l’ANR, l’IPEV, l’EPFL et le CNES) montre que ce serait jusqu’à (...)

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Peut-on continuer à utiliser Tillandsia capillaris, plante épiphyte Andine, comme un bioindicateur low-cost de la qualité de l’air en Amérique Latine ?

Publié le 1er octobre 2017

La pollution atmosphérique dans les mégalopoles a un impact majeur sur la santé humaine et la qualité de l’environnement. Une alternative à l’utilisation de filtres pour identifier les polluants environnementaux contenus dans ces particules tels que les métaux lourds consiste à utiliser des espèces bioindicatrices. Les Tillandsias capillaris sont des plantes épiphytes de la famille de Broméliacées qui sont souvent utilisées dans des études de surveillance de la qualité de l’air, car elles puisent tous (...)

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Les sols gelés : possible chaînon manquant pour expliquer l’évolution glaciaire-interglaciaire du CO2 atmosphérique

Publié le 1er octobre 2017

=http://www.insu.cnrs.fr/node/5952
Une équipe de chercheurs français du Laboratoire de glaciologie et géophysique de l’environnement (LGGE/OSUG, CNRS / UGA), du laboratoire Environnements et paléoenvironnements océaniques (EPOC/OASU, Université de Bordeaux / CNRS) et du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE/IPSL, CNRS / CEA / UVSQ) a modélisé pour la première fois l’évolution temporelle des sols gelés à l’échelle globale et les transferts de carbone associés dans le contexte (...)

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