Manifeste environnemental

Manifeste environnemental de l’IGE

Pour une transition de nos pratiques, dans le respect de nos métiers

Nous ne pouvons regarder le dérèglement climatique et environnemental qui se déroule, la trajectoire de notre planète, les conséquences dramatiques qui se profilent, sans agir. Travaillant aux frontières des connaissances et en lien étroit avec la société, l’Institut des Géosciences de l’Environnement est bien informé et conscient des changements à opérer pour offrir des conditions de vie dignes au plus grand nombre, aujourd’hui et demain. Les limites planétaires nous imposent d’inverser la tendance et de réduire notre empreinte environnementale (émissions de GES, pollutions des milieux, épuisement des ressources, gestion de l’eau et de nos déchets).
L’IGE doit adopter une posture en cohérence avec les messages qu’il délivre à la société, en préservant ainsi leur crédibilité à long terme. En particulier, nous souhaitons réduire de 50 % nos émissions de GES d’ici à 2030 (objectif 1,5 °C, SR15, GIEC). Nous ne pensons pas que le contenu de notre recherche justifie une forme d’exemption et sommes conscientes des bienfaits de l’exemplarité.
Réduire notre empreinte requiert un élan et des actions à toutes les échelles, celles des personnes, de l’institut à travers ses personnels, de sa direction et de nos tutelles.
Les personnels, à titre individuel et/ou à travers les organes de conseil (Cellule Développement Durable, Conseil de Laboratoire), sont incités à participer aux réflexions sur nos émissions, expérimenter les solutions qui seront proposées, en réfléchissant à nos pratiques et en utilisant au mieux les outils incitatifs mis à disposition. La pluralité des pratiques et de nos missions, se traduira sans nul doute par une forte disparité, certaines modifiant leurs comportements à la marge, et d’autres en profondeur.
A l’échelle de l’institut, l’essentiel est et restera la trajectoire d’ensemble. La direction s’engage à (i) considérer l’empreinte environnementale comme essentielle dans sa politique, (ii) produire, avec l’appui des personnels, des indicateurs pertinents de ses émissions GES, (iii) proposer des outils incitatifs d’accompagnement à la transition des pratiques, dans le respect des voies plurielles, (iv) porter un message auprès des tutelles pour travailler sur les différents postes de réductions. A cette échelle, il est fort à parier qu’une évolution soit très prochainement demandée dans les domaines du transport, de la consommation d’énergie et de biens ou encore de la gestion des déchets. Anticiper cette demande, avec détermination, est à la fois pertinent et stimulant pour notre institut.

Ce manifeste a été coconstruit dans un processus collégial long et itératif s’étalant sur dix mois. Il a été adopté à l’unanimité des membres, lors du conseil de laboratoire de l’IGE le 30 janvier 2020.

For a transition in our practices, while respecting our missions

We cannot look at the climatic and environmental disruption that is taking place, the trajectory of our planet, the dramatic consequences that are looming, without taking action. Working at the frontiers of knowledge and in close contact with society, the Institute of Environmental Geosciences is well informed and aware of the changes that need to be made in order to offer the best possible living conditions to the greatest number, today and tomorrow. Planetary limits require us to reverse the trend and reduce our environmental footprint (GHG emissions, environmental pollution, depletion of resources, water and waste management).
The IGE must stand point a posture consistent with the messages it delivers to society, thereby preserving their long-term credibility. In particular, our goal is to reduce our GHG emissions by 50% from now to 2030 (1.5°C objective, SR15, IPCC). We do not believe that the content of our research justifies any form of exemption and are aware of the benefits of exemplarity.
Reducing our footprint requires impetus and action at all levels, those of the people, of the Institute through its staff, heads of laboratories and institutions (UGA/CNRS/IRD).
The staff, individually , or through advisory bodies (Sustainable Development Unit, Laboratory Council), are encouraged to question their practices, by participating in discussions on our emissions, experimenting with the solutions that will be proposed. The plurality of our practices and missions will undoubtedly result in a strong disparity, some of us modifying their behavior at the margins and others in depth.

At the level of the institute, the essential is, and will remain the overall trajectory. The directory board commits to (i) consider the environmental footprint as essential in its policy, (ii) produce, with the support of staff, relevant indicators of its GHG emissions, (iii) propose incentive tools to support the transition of practices, while respecting the multiple paths, (iv) carry a message to the institutions (UGA/CNRS/IRD) to work on the various reduction items. On this scale, it is highly likely that serious changes will soon be requested in the fields of transport, energy and consumption of goods or even waste management. Anticipating this demand, with determination, is both relevant and stimulating for our institute.

Para una transición en nuestras prácticas, respetando nuestra actividad profesional

No podemos mirar la actual alteración climática y ambiental, la trayectoria de nuestro planeta y las dramáticas consecuencias que se avecinan sin tomar medidas.
El IGE trabaja en las fronteras del conocimiento y en estrecha interacción con la sociedad, por lo tanto, está bien informado y consciente de las medidas que se deben tomar para ofrecer condiciones de vida dignas al mayor número posible de personas, ahora y en el futuro.
Los límites de la Tierra nos exigen que invirtamos la tendencia y reduzcamos nuestra huella ambiental (emisiones de gases de efecto invernadero-GEI, contaminación ambiental, agotamiento de recursos, gestión del agua y de residuos).
El IGE debe adoptar una postura coherente con los mensajes que transmite a la sociedad, manteniendo así su credibilidad a largo plazo. En particular, queremos reducir nuestras emisiones de GEI en un 50% hasta 2030 (objetivo de 1,5°C, SR15, IPCC). No creemos que el contenido de nuestras investigaciones justifique ninguna forma de excepción y somos conscientes de los beneficios de la ejemplaridad.
La reducción de nuestra huella requiere impulso y acción a todos los niveles, los del pueblo, el Instituto a través de su personal, su gestión y nuestros órganos tutelares (UGA/CNRS/IRD).
Se alienta al personal, individualmente y/o a través de órganos asesores (Unidad de Desarrollo Sostenible, Consejo de Laboratorio), a participar en los debates sobre nuestras emisiones, a experimentar las soluciones que se propondrán, a reflexionar sobre nuestras prácticas haciendo el mejor uso posible de los instrumentos de incentivo que se ofrecerán. La pluralidad de nuestras prácticas y misiones dará lugar sin duda a una gran disparidad, ya que algunos cambiarán su comportamiento superficialmente y otros en profundidad.
A nivel del Instituto, lo esencial es y seguirá siendo la trayectoria general. La dirección se compromete a : i) considerar la huella ambiental como algo esencial en su política, ii) producir, con el apoyo del personal, indicadores pertinentes de sus emisiones de GEI, iii) proponer instrumentos de incentivo para apoyar la transición de las prácticas, respetando las múltiples vías, iv) enviar un mensaje a nuestros órganos tutelares para que trabajen en las diversas posiciones de reducción. A esta escala, es muy probable que se requieran cambios en un futuro muy próximo en los campos del transporte, el consumo de energía y bienes y la gestión de residuos. Anticiparse a esta demanda, con determinación, es tan relevante como estimulante para nuestro instituto.