Ma recherche

Le Service National d’Observation (SNO) AMMA-CATCH a pour objectif d’étudier le couplage de l’atmosphère tropicale et du cycle hydrologique en Afrique de l’Ouest. Le SNO regroupe 30 chercheurs et techniciens de 3 laboratoires français, 5 Universités et 2 structures opérationelles africaines. Les données des 276 sites de mesures (850 capteurs), répartis dans 4 pays sont disponibles via un portail de données. L’observatoire permet de faire avancer les connaissances sur les processus, leur évolution régionale et de long terme. Un article fondateur décrit le système d’observation mis en place depuis 2004 (Lebel, Galle et al., 2009) et les principaux résultats ont été synthétisés par Galle et al. (2018). En 2018, un colloque international "Enjeux et Actualités des Observatoires de la Zone Critique en Afrique" a réuni 100 participants de 15 pays à Niamey (Niger) à l’occasion des 30 ans de l’observatoire.

Je suis membre du SNO AMMA-CATCH depuis son origine et j’en ai été la responsable de 2013 à 2021. Mon activité de recherche concerne l’évaluation des termes du bilan hydrologique par mesure et modélisation (processus d’infiltration et d’évapotranspiration en lien avec le couvert végétal ; sensibilité du bilan hydrologique au changement climatique et à la déforestation) sur le site du Bénin. Je suis responsable scientifique du système d’information d’AMMA-CATCH et des liens avec le pôle de données Theia (voir ci-dessous).

Fondé en 2019, le LMI REZOC est porté par l’Institut National de L’Eau du Bénin (INE) et l’Institut des Géosciences de l’Environnement de Grenoble (IGE). Il fédère 5 autres partenaires Béninois (DG-Eau), Nigériens (UAM), Maliens (USTTB) et Français (GET, HSM). Les porteur du LMI REZOC sont Emmanuel Lawin (INE, Bénin) et Sylvie Galle (IGE, France).

L’objectif du Laboratoire Mixte International "Centre d’étude des Ressources en Eau et de la Zone Critique" est de mieux comprendre les interactions entre modifications du cycle de l’eau et changements environnementaux sur une planète en transition rapide. Ses recherches ambitionnent de contribuer à une gestion soutenable de l’eau au Bénin et plus largement en Afrique de l’Ouest. Il s’appuie sur les données de l’observatoire AMMA-CATCH pour mener ses recherches. Son lancement a eu lieu le mercredi 28 mars 2019 à l’Université d’Abomey Calavi (Bénin).

L’agenda des animations du LMI REZOC est disponible en ligne.

Theia/OZCAR est un système d’Information (SI) national inter-organismes. L’objectif de ce SI est de mettre en visibilité l’ensemble des données in situ collectées sur les surfaces continentales de manière documentée, standard et pérenne sur un portail unique. Theia/OZCAR est construit en commun par l’Infrastructure de Recherche OZCAR et le pôle de données Theia. Ses principes sont décrits par Braud et al. (2020).

Theia/OZCAR fait partie de l’IR Data Terra "observation intégrée du Système Terre" et à ce titre il contribue au projet Gaia Data "Vers une plateforme distribuée de données et services pour l’observation de la Terre", financé par le PIA3 Equipex+.

La construction du SI Theia/OZCAR a démarré en 2017, elle est financée par l’IRD, le CNRS-INSU et l’ANR FairTOIS. Les développements en cours sont (i) l’interopérabilité avec les IR françaises (Data Terra) et européennes (eLTER) et (ii) la mise à disposition des données.

Une version beta du portail Theia/OZCAR est en ligne depuis janvier 2020.