Alumni

Clara BURGARD, Post-doctorante (2020-2023)

Mes centres d’intérêts sont les interactions glace-océan et le changement climatique. Actuellement, j’étudie les interactions entre la calotte Antarctique et l’océan en utilisant des modèles numériques. Ma thèse doctorale était sur la glace de mer en Arctique dans les modèles climatiques et observations satellites. En plus de la recherche scientifique, j’aime réfléchir à la communication des résultats scientifiques de façon créative vers un public plus large.


Jean Baptiste BARRÉ, Ingénieur de Recherche (2020-2023)

Je suis un ingénieur de recherche travaillant sur la visualisation des données. Je travaille en étroite collaboration avec les chercheurs du laboratoire pour créer des visualisations et des applications afin de promouvoir une meilleure compréhension de la Terre. Dans le cadre du projet H2020 PROTECT, je suis responsable de la gestion des données. Auparavant, j’ai travaillé en tant que scientifique sur des projets de recherche sur la forêt et le bois impliquant la télédétection hyperspectrale d’une part et les techniques de traitement du signal appliquées aux données mécanistiques et spectroscopiques d’autre part.


Dorothée VALLOT, Post-doctorante de SMHI, Suède, en visite (2021-2023)

Je suis en postdoc à l’Institut Météorologique et Hydrologique Suédois (SMHI), dans l’unité océanographique, et je vais passer 2 ans dans le groupe CryoDyn de l’Institut des Géosciences de l’Environnement (IGE) et à l’Université de St Andrews, UK. Mon financement vient de l’Agence de Recherche Suédoise. Le but de mon projet est de comprendre les mécanismes d’interaction entre l’océan et la glace sous la plateforme glaciaire du glacier de Thwaites en Antarctique de l’Ouest. Je suis particulièrement intéressée par l’influence de la rugosité sous-glaciaire sur la fonte et le gel de l’océan. In fine, l’objectif est de réduire les incertitudes liées à la modélisation des processus impliquant les plateformes glaciaires en Antarctique, particulièrement mises à mal par le changement climatique et dont la disparition pourrait avoir des effets préjudiciables sur la montée des eaux. J’utilise pour cela une série de modèles : Elmer/Ice pour la dynamique glaciaire, le modèle particulaire HiDEM, les modèles océan NEMO (échelle du basin) et Firedrake (échelle de la crevasse). Je fait aussi partie de la Collaboration Internationale sur le Glacier de Thwaites (ITGC) dans le groupe DOMINOS.


Benoît URRUTY, Doctorant (2019-2023)

Mon doctorat porte sur l’étude des points de basculement de l’Antarctique au sein du projet TiPACCs. J’étudie les régimes de stabilité des lignes d’échouages de la calotte glaciaire. Je fais pour cela de la modélisation de l’écoulement de la glace sur l’ensemble de l’Antarctique à l’aide du code Elmer/Ice.

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Marco PIANTINI, Doctorant (2019-2023)

Le sujet de mes études sont les rivières. Mon doctorat fait partie du projet SEISMORIV (Seismic Monitoring of mountain Rivers). J’explore la possibilité d’utiliser la sismologie pour quantifier l’influence des événements de crues extrêmes sur la dynamique des cours d’eau. En particulier, je suis intéressé au bruit sismique généré par le transport sédimentaire et les processus fluviaux.


Juan Pedro ROLDÁN-BLASCO, Doctorant (2019-2023)

Je suis le doctorant dans le projet SAUSSURE. Si bien je viens du monde des méthodes numériques, ici je fais un peu de tout... Je suis en charge de l’amélioration de la théorie de frottement des glaciers (utilisant des méthodes analytiques et numériques), et de l’étude des données de déformations internes de Glacier d’Argentière. Après je continuerai avec le rôle de la hydrologie sous-glaciaire en la dynamique des glaciers.


Astrid ZIMMERMANN, Doctorante (2018-2022)

Mes recherches portent sur la modélisation numérique de l’écoulement glaciaire. Plus précisément, je cherche à mieux comprendre le comportement des plateformes de glace (ice shelves) à l’aide d’un modèle viscoélastique dans Rheolef. Diplômée en "informatique en génie mécanique" et en "géomatique", ainsi que d’un semestre d’échange au Svalbard, je suis ravie de pouvoir utiliser les connaissances que j’ai acquises et d’avoir l’occasion d’en apprendre davantage sur la glace. Mon doctorat est un diplôme conjoint où je partage mon temps entre l’UGA (France) et l’université de Swansea (Pays de Galles).


Samuel COOK, Post-doctorant (2020-2022)

J’utilise la modélisation numérique pour améliorer la compréhension de l’évolution des glaciers, majoritairement utilisant Elmer/Ice. Ma thèse doctorale était sur la développement d’un modèle couplé de Store Glacier, Groenland, incluant l’évolution de la glace, l’hydrologie, le calving et les plumes. Maintenant, je travaille sur l’amélioration des capacités d’assimilation d’Elmer/Ice pour raffiner les prévisions du modèle.


Diego CUSICANQUI, Doctorant (2019-2022)

Ingénieur géographe et actuellement doctorant à l’Institut des Géosciences de l’Environnement (IGE – Université Grenoble Alpes, CDP Risk@UGA) et au Laboratoire Environnement, Dynamique TEerritoires Montagnes (EDYTEM – Université Savoie Mont-Blanc). Je travaille avec des techniques de télédétection, je me concentre sur la photogrammétrie satellitaire, aérienne et terrestre appliquée au permafrost de montagne, aux glaciers couverts de débris et aux glaciers de montagne. Je m’intéresse particulièrement à la dynamique du permafrost, aux risques naturels et aux liens/conséquences entre ces derniers à cause du changement climatique dans les régions de montagne.


Nate MAIER, Post-doctorant (2019-2022)

J’étudie les processus à l’intérieur et à la base des glaciers de la calotte du Groenland pour comprendre leurs mouvements. Je suis particulièrement intéressé par la composition du socle qui contrôle l’écoulement (c’est-à-dire si le glacier s’écoule sur un socle rocheux ou sédimentaire). Je cherche également à comprendre l’impact à long terme de la fonte de surface sur l’écoulement des glaciers. Ma stratégie est d’évaluer et raffiner la compréhension de l’écoulement glaciaire basée sur la théorie et des observations, en utilisant des données de vitesse et d’épaisseur issues de la télédétection pour avoir une vision plus précise des processus contrôlant le comportement à grande échelle de la calotte.


Jérémie MOUGINOT, Chargé de Recherche CNRS, 2016-2022

J’étudie l’évolution des calottes Antarctique et Groenlandaise au cours des dernières décennies. Je cherche principalement à établir le bilan de masse de ces calottes dans le but d’établir la contribution actuelle à la hausse du niveau des mers, et à comprendre les interactions avec le reste du système climatique à l’origine des changements dans la dynamique glaciaire . Pour cela, j’utilise des observations satellites ou aériennes (télédétection) me permettant d’estimer l’évolution de l’écoulement des glaciers.


Evangelos KORKOLIS, Post-doctorant de U. Oslo en visite (2020-2021)

Je suis post-doctorant au Njord Centre de l’Université d’Oslo, actuellement en poste à l’IGE/GLACIO pour réaliser des expériences de friction sur la glace. Mon travail fait partie du projet "Friction dépendante de l’histoire", financé par le Conseil de la recherche de Norvège. Le but du projet est d’incorporer l’histoire des contacts dans la formulation de du taux et de l’état de friction. Mes expériences permettront d’étudier l’effet des historiques de charge complexes sur le comportement macroscopique de la glace en terme de frottement.


Anna DERKACHEVA, Doctorante (2018-2021)

Mon projet de thèse se focalise sur la dynamique saisonnière de l’écoulement de quelques glaciers Groenlandais en conjuguant des données d’observation satellitaire et de modélisation. A partir du traitement massif d’imagerie spatiale, j’ai obtenu un gros jeu de données de vitesse qui permet l’observation exhaustive de la dynamique saisonnière. Dans un deuxième temps, j’utilise Elmer/Ice pour étudier les facteurs qui l’induisent. En même temps, nous profitons cette étude pour trouver de bonnes pratiques de préparation et exploitation des données d’observation de ce genre à l’entrée du modèle.


Ugo NANI, Doctorant (2017-2020)

Après une licence de géosciences axée sur la géologie structurale, je suis venu à la glaciologie grâce à un cours d’été au Svalbard. J’ai d’abord intégré l’IGE pendant mon master pour travailler sur le couplage entre l’hydrologie sous-glaciaire et la dynamique des glaces. J’ai ensuite rejoint en octobre 2017 Christian Vincent et Florent Gimbert pour faire mon doctorat avec l’objectif d’apporter de nouvelles contraintes sur la dynamique temporelle et spatiale du système hydrologique sous-glaciaire en utilisant la sismologie passive. Au cours des trois dernières années, j’ai installé une série de sismomètres sur le glacier d’Argentière, dont un relevé d’un mois avec 98 sismomètres. Je participe au projet RESOLVE.

Glaces - Sciences en BD


Jordi BOLIBAR, Doctorant (2017-2020)

J’étudie l’évolution des glaciers aux changements climatiques à l’échelle régionale et ses conséquences hydrologiques. J’utilise des approches de modélisation machine learning combinées avec des modèles physiques-empiriques. Pendant ma thèse, j’ai appliqué ces méthodes à l’étude de l’évolution de tous les glaciers des Alpes françaises entre 1967 et 2100, afin de mieux connaître les raisons de ces changements, les interactions non-linéaires entre le climat et les glaciers et les conséquences hydrologiques pour la région.