Membres

Anciens membres de l’équipe


Guilhem BARRUOL, Directeur de Recherche CNRS

Mon travail de sismologue était largement focalisé sur la caractérisation de la structure et la déformation du manteau supérieur (chaînes de montagnes, points chauds et panaches mantelliques). J’ai développé ces dernières années un intérêt dans les applications environnementales de la sismologie : caractérisation de la houle océanique, suivi du transport solide dans les rivières, pollution sonore des océans, détection et suivi de sources acoustiques dans les océans (navires, baleines) et utilisation de la cryo-sismologie pour caractériser la dynamique de glaciers côtiers antarctiques comme le glacier de l’Astrolabe en terre Adélie, sa déformation et ses interactions avec l’océan, ce qui a motivé mon arrivée à l’IGE et dans l’équipe CryoDyn en 2021.


Lucas BASTIEN, Ingénieur de Recherche (ESM2025)

Je m’intéresse aux aspects techniques de la modélisation numérique des enveloppes fluides de notre planète. Après plus de dix années passées à étudier la pollution de l’air, j’ai maintenant rejoint l’équipe CryoDyn pour implémenter les interactions entre l’atmosphère et les calottes glaciaires au sein d’un des modèles climatiques de référence. Un des objectifs recherchés dans ce travail est l’amélioration des prédictions de la montée des eaux.


Luc BERAUD, Doctorant

Issu du milieu de la télédétection et de l’analyse spatiale, je travaille sur des séries temporelles de données satellite couvrant les hautes montagnes d’Asie. J’étudie un type d’instabilité de l’écoulement de certains glaciers, généralement appelé "surge", qui ne reste pas complètement compris malgré les enjeux globaux et locaux qui lui sont associé. J’évalue avec les données satellites des variations de vitesse, transferts de masses etc. de ces glaciers pour mieux comprendre ce phénomène et son impact sur l’évolution des glaciers.


Jordi BOLIBAR, Chargé de Recherche CNRS

J’étudie l’évolution des glaciers aux changements climatiques à l’échelle régionale et ses conséquences hydrologiques. J’utilise des approches de modélisation machine learning combinées avec des modèles physiques-empiriques. Pendant ma thèse, j’ai appliqué ces méthodes à l’étude de l’évolution de tous les glaciers des Alpes françaises entre 1967 et 2100, afin de mieux connaître les raisons de ces changements, les interactions non-linéaires entre le climat et les glaciers et les conséquences hydrologiques pour la région.


Juliette BONNET, Doctorante

Mon travail de thèse, financé par le PAPROG (Plan d’Action pour la Prévention des Risques d’Origine Glaciaires et Périglaciaires), porte sur le régime thermique des glaciers, un facteur déterminant pour leur stabilité et leur capacité à stocker des poches d’eau. Le premier objectif est de cartographier l’état thermique des glaciers alpins. Pour cela, je combine la modélisation 2D de glaciers synthétiques avec une approche de machine learning. Le second objectif consiste à mieux contraindre la composante thermique du modèle Elmer/Ice, notamment en implémentant l’effet de la percolation de l’eau dans la glace. À cette fin, un réseau d’observation (fibres optiques et sismomètres) sera déployé sur le glacier de Taconnaz pour étudier ce processus.


Mathilde BONNETIER, Doctorante

Je m’intéresse à la modélisation mécanique du manteau neigeux, et notamment au lien entre la réponse mécanique de la microstructure et ses conséquences à plus grande échelle. Mon sujet de thèse vise à comprendre les processus de nucléation et de propagation d’instabilités de compression au sein d’une couche neigeuse, notamment appliqués au cas des firnquakes (écroulements du manteau sur terrains plats). À l’aide de simulations numériques et éventuellement de travaux expérimentaux, j’aimerais contribuer à construire un modèle théorique de ces phénomènes.


Julien BRONDEX, Post-doctorant

De manière générale, mes travaux sont consacrés à la modélisation numérique de processus physiques à l’oeuvre au sein des sciences de la cryosphere. Ma thèse s’est ainsi attachée à quantifier l’influence de l’endommagement et du frottement basal sur la dynamique des calottes polaires. J’ai ensuite travaillé sur des représentations numériques de glaciers alpins. Plus récemment, je me suis intéressé au traitement numériques des phénomènes couplés de transfert de vapeur, transfert de chaleur et tassement gouvernant l’évolution des manteaux neigeux. Tous ces travaux reposent sur la mise en oeuvre de la méthode des éléments finis, et plus particulièrement sur l’exploitation du code open-source Elmer/Ice. Mon Post-doctorat à l’IGE sera dédié à la modélisation de glaciers alpins spécifiques afin de mieux appréhender leurs instabilités potentielles.


Nicolas CHAMPOLION, Chargé de Recherche CNRS

Mes recherches portent sur l’évolution de l’ensemble des glaciers de montagne de la planète et les conséquences de leur fonte sur le niveau des mers et sur les ressources en eau notamment. Je cherche à estimer les changements de masse des glaciers en fonction des variations climatiques futures. Pour cela, j’utilise un modèle numérique qui permet de simuler le bilan de masse des glaciers et la dynamique de la glace, ainsi que des observations satellite et in situ afin de calibrer et de valider les simulations.


Anne CHAPUIS, Chargée de communication

Je suis chargée de communication à 50% pour l’IGE et à 50% pour le projet européen H2020-PROTECT. L’objectif de PROTECT est de produire des projections du changement du niveau des mers au niveau global, régional et local dû à la fonte de la cryosphère terrestre à différentes échelles de temps et pour plusieurs scénarios de changements climatiques. J’ai un doctorat en glaciologie portant sur la dynamique du vêlage d’iceberg au Spitzberg et plusieurs années d’expérience dans la communication scientifique au niveau gouvernemental en Norvège.


Raphaelle CHARRASSIN, Ingénieure

Je suis ingénieure et je travaille sur la bathymétrie et l’observation des glaciers en Antarctique en utilisant la télédétection et les données de terrain. J’ai étudié à l’ENSG, une école d’ingénieurs spécialisée dans la géologie et l’hydrogéologie. J’ai également obtenu un double diplôme avec un master en Terre et Planète à l’Université de Vandoeuvre-Les-Nancy.


Thomas CHAUVE, Post-doctorant (ERC Rheovolution)

Mes recherches portent sur le comportement mécanique de la glace dans son régime de déformation plastique. Elles se focalisent plus particulièrement sur les mécanismes de recristallisations et leurs impacts sur l’évolution des textures, microstructures et sur les hétérogénéités du champ de déformation. J’aborde ces problématiques en combinant études expérimentales (essais mécaniques, mesure de champ par corrélation d’images numériques, mesures cristallographiques) et numériques (CraFT,Rheolef). Je suis actuellement employé dans le cadre du projet ERC Rheovolution. Je suis aussi intéressé par les problématiques de sciences et logiciels "open sources".


Mondher CHEKKI, Ingénieur de Recherche CNRS

Ingénieur de recherche en calcul scientifique, je suis spécialisé dans le calcul haute performance. J’ai en charge la coordination des activités de calcul scientifique et de production de simulations numériques basées sur les modèles communautaires développés ou utilisés par l’IGE : (i) modèle d’écoulements glaciaires Elmer/Ice, (ii) modèle d’atmosphère MAR, (iii) modèle d’hydrologie Parflow. Je m’occupe aussi du portage de ces codes sur les serveurs de calcul nationaux(GRICAD/CINES/IDRIS), du pilotage technique des développements et du recensement des besoins (ressources, formation) en lien avec les équipes de l’IGE impliquées (CryoDyn, C2H, PhyRev). Je participe également aux activités du pôle de calcul intensif GRICAD (20% du temps).


Amaury DEHECQ, Chargé de Recherche IRD

J’étudie l’évolution des glaciers de montagne à partir d’observations de télédétection. J’utilise pour cela une combinaison d’images satellites modernes, de satellites espions déclassifiées et de photographies historiques aéroportées/terrestres pour étudier la réponse des glaciers au changement climatique au cours du XXème siècle. Je mesure en particulier deux caractéristiques importantes des glaciers : 1) leurs changements de volume pour évaluer leur contribution à l’élévation du niveau de la mer et aux ressources en eau et 2) la vitesse d’écoulement de la glace, qui contraint la géométrie du glacier et sa sensibilité à un changement de climat. Mes principales zones d’intérêt sont les hautes montagnes d’Asie, les Andes ou les Alpes européennes, mais j’étudie parfois l’ensemble des glaciers du globe.


Gaël DURAND, Directeur de Recherche CNRS

Ma recherche se concentre essentiellement sur la modélisation des calottes polaires, la dynamique des glaciers côtiers et leur impact sur le niveau des mers. Plus particulièrement intéressé par les mécanismes d’instabilités, je cherche à comprendre dans quelle mesure les calottes pourraient entrer dans un régime de démantèlement auto-entretenu et envisager les taux de perte de masse de glace vers l’océan que cela engendrerait.


Kaian FERNANDES-SHAHATEET, post-doctorant (ICEDAM)

Le but de ma recherche est d’évaluer la dynamique de la glace en Antarctique par le biais de la télédétection, de l’apprentissage automatique, et de la modélisation. Plus précisément, mon projet vise à comprendre l’évolution de l’endommagement des plateformes de glace, leurs processus moteurs et leur impact sur la stabilité des plateformes de glace. Pour ce faire, nous utilisons des techniques d’analyse d’images, y compris la télédétection et l’apprentissage automatique, pour documenter l’évolution spatio-temporelle de l’endommagement. Nous analysons ensuite cette évolution à l’aide de techniques de modélisation et d’apprentissage automatique afin d’évaluer son impact sur la dynamique de la calottes Antarctique.


Olivier GAGLIARDINI, Professeur UGA

Mes recherches portent principalement sur une meilleure compréhension des processus physiques qui régissent les écoulements de glace, glaciers et calottes polaires. Ce travail se fait essentiellement par la modélisation de ces processus et de leurs couplages à l’aide du code aux éléments finis Elmer/Ice. J’enseigne par ailleurs dans la licence et le master Génie Civil de l’Université Grenoble Alpes.


Adrien GILBERT, Chargé de Recherche CNRS

Mes recherches se concentrent sur la modélisation de la réponse des glaciers à la variabilité climatique avec des approches physiquement détaillées afin d’évaluer leurs changements thermiques et dynamiques. Je participe au développement et utilise le code élément fini Elmer/Ice. Mes travaux actuels se focalisent sur les interactions entre hydrologie sous glaciaire et glissement basal de la glace afin de mieux évaluer l’accélération des glaciers liée à l’augmentation de la fonte de surface.


Fabien GILLET-CHAULET, Chargé de Recherche CNRS

J’étudie la dynamique des glaciers et calottes polaires. Je suis un des développeur du code aux éléments finis Elmer/Ice. Je développe en particulier les méthodes d’assimilations de données utilisées pour initialiser le modèle à partir des observations disponibles, et ainsi mieux comprendre et prédire l’évolution de ces masses de glace.


Florent GIMBERT, Chargé de Recherche CNRS

J’étudie la mécanique de divers processus de surface de la Terre associés à la dynamique de la glace, des roches et de l’eau. Je développe des cadres théoriques et d’observation qui permettent d’utiliser des méthodes géophysiques innovantes (principalement sismiques) pour déduire des processus physiques fondamentaux intervenant dans l’écoulement glaciaire (glissement basal, déformation et fracturation interne de la glace), les écoulements d’eau à surface libre et confinés (rivières, chenaux sous-glaciaires), le transport sédimentaire en rivières de montagne et la dérive de la glace de mer. Je suis également intéressé par l’étude d’aspects plus fondamentaux du transport granulaire ainsi que des processus de fracturation dans des écoulements monophasiques et multiphasiques à l’aide d’expériences expérimentales et numériques dédiées.


Lucille GIMENES, Ingénieure de Recherche (Fondation Albédo & ERC IceDam)

Mon travail consiste à cartographier la fonte basale à haute résolution sous les plateformes de glace en Antarctique, avec comme première région d’étude l’Antarctique de l’Ouest (glacier de Pine Island). Ce projet se divise en trois grandes parties : (1) la collecte de données (bilan de masse de surface, épaisseur de névé, modèles numériques de terrain), (2) le calcul de l’écoulement glaciaire par méthode de corrélation d’image, et (3) la co-registration des MNT et le suivi Lagrangien des changements d’épaisseur des plateformes de glace.


Ana HERAS DURAN, Doctorante en accueil (Univ. Alberta)

Je travaille avec le Pr. Didier (LNAR, Univ. du Québec à Rimouski) et le Pr. Myers (Univ. de l’Alberta) dans le cadre du projet Ice2Ocean, une initiative communautaire dans l’Extrême-Arctique canadien. Nos recherches sont effectuées en étroite collaboration avec le hamlet Inuit d’Ausuittuq (GriseFiord), des partenaires clés dans la planification de nos recherches et la collecte de données. Mon travail se focalise sur la compréhension de la dynamique physique marine du détroit de Jones (Nunavut), en particulier la distribution, l’évolution et la saisonnalité de l’eau atlantique dans la région et son rôle dans la fonte des glaciers. Pour étudier ces processus, je combine les résultats de modèles numériques (Nucleus for European Modelling of the Ocean) avec des données d’observation provenant de profils CTD et de mouillages. En tant que visiteur de recherche à l’IGE, je travaille également sur la caractérisation du retrait des glaciers dans la région à partir de donnes de télédétection, en collaboration avec Romain Millan.


Antonin HILZHEBER, Doctorant

Mes recherches se concentrent sur l’influence de l’anisotropie du comportement viscoplastique de la glace sur l’écoulement des glaciers, en particulier dans les glaciers émissaires et les glaciers de montagne. À travers l’utilisation du modèle d’évolution de texture R3iCe et de simulations à grande échelle avec Elmer/Ice, je cherche à comprendre comment les textures cristallographiques se développent le long des lignes d’écoulement et l’impact de la recristallisation dynamique sur celles-ci. Ces prédictions sont comparées aux données géophysiques de terrain (par exemple dans le cadre de l’ERC REASSESS) pour mieux évaluer et améliorer la précision de ces nouveaux modèles et comprendre l’impact de ces phénomènes sur les glaciers et leurs interactions avec leur environnement. Ces modèles pourront être mobilisés pour une meilleure modélisation de la rhéologie du manteau terrestre dans le cadre de l’ERC RhEoVOLUTION.


Nicolas JOURDAIN, Directeur de Recherche CNRS

J’étudie principalement les interactions entre la calotte Antarctique et le reste du système climatique dans le but d’estimer et peut-être de réduire les incertitudes sur le futur niveau des mers. Pour cela, je m’intéresse à la modélisation numérique des interactions entre l’Océan Austral et les terminaisons flottantes de la calotte Antarctique, ainsi qu’à l’impact du réchauffement atmosphérique sur la stabilité de ces parties flottantes. J’ai également quelques activités de recherche sur les interactions air-mer et divers aspects du climat de la région Indo-Pacifique.


Tifenn LE BRIS, Doctorante

Mes recherches portent sur l’étude de la dynamique et de la déformation d’un glacier côtier antarctique en interaction avec l’océan, le glacier de l’Astrolabe en Terre Adélie. Cette étude est basée sur une analyse conjointe des signaux cryosismiques et géodésiques dont la complémentarité en fréquence des capteurs (de 200 Hz à quelques minutes pour les sismomètres, et de quelques minutes à plusieurs mois pour le GPS) déployés sur la ligne d’échouage, autour du glacier ainsi que sur le fond marin permettra d’aborder de multiples questions scientifiques. Je suis particulièrement intéressée par acquérir une meilleure compréhension du lien entre la sismicité et la déformation lente du glacier, du partitionnement latéral et vertical et de l’accommodation fragile et ductile de la déformation du glacier, du glissement basal du glacier sur le socle rocheux, de la réponse du glacier et de sa langue flottante à la dynamique océanique (marées, houle) ou encore de la caractérisation des flux hydrodynamiques sous-glaciaires.


Emmanuel LEMEUR, Maître de Conférence UGA

Ma recherche porte sur la dynamique des glaciers émissaires qui drainent l’essentiel de la glace continentale des calottes glaciaires (surtout Antarctique) vers l’océan. Ces glaciers montrent une accélération conséquente potentiellement très impactante en terme de niveau des mers. Le site d’observation du Glacier de l’Astrolabe en Terre Adélie a été crée afin de comprendre les processus qui sous-tendent cette dynamique. Je me suis également spécialisé dans les outils de caractérisation géophysiques tels le GPS différentiel et le radar (spatialisation du bilan de masse en surface des calottes). J’enseigne par ailleurs les sciences de la Terre en licence et master STE à l’UGA.


Pierre MATHIOT, Ingénieur de Recherche CNRS (TRACCS)

Mes activités se focalisent sur la modélisation numérique des interactions entre la glace continentale et l’océan (plateformes de glace flottante, icebergs, glaciers à terminaison marine) dans le modèle de circulation océanique NEMO. Dans le cadre du programme TRACCS, je suis en charge de l’implémentation du couplage océan (NEMO) / calotte polaire (Elmer/Ice) dans la future génération du modèle de Terre de l’IPSL. Ce travail permettra de mieux prendre en compte les interactions entre l’océan et les calottes polaires (Groenland et Antarctique) dans les projections climatiques à venir. Cela contribuera aussi à améliorer l’estimation des incertitudes et de la contribution des calottes polaires à la montée du niveau des mers.


Damien MAURE, Doctorant en accueil (Univ. Liège)

J’étudie, de manière générale, le climat et son évolution future en Antarctique et dans les mers du Sud. Mon travail doctoral actuel à l’Université de Liège s’inscrit au sein du projet européen PolarRES pour lequel je produis, entre autres, des projections climatiques et océanographiques futures à haute résolution à l’aide de modèles régionaux. Mon intérêt se porte principalement sur l’étude de processus à l’interface de l’océan, de l’atmosphère et de la glace de mer par le biais du couplage entre un modèle océanique (NEMO) et atmosphérique (MAR).


Alexandre MICHEL, Ingénieur de Recherche (ERC REASSESS)

Recruté sur l’ERC REASSESS (projet Européen), je suis responsable de la préparation et du déploiement d’un large panel d’instruments géophysiques sur la calotte polaire du Groenland, avec pour objectif l’étude de la dynamique hydrologique et glaciaire dans cette région. Issu du monde du privé, avec plus de 15 années passées en bureau d’études, je découvre le monde de la recherche et espère pouvoir mettre à profit mes compétences et mon expérience en hydrogéologie et géophysique, au service de la science et des chercheurs, au sein de l’équipe Cryodyn.


Romain MILLAN, Chargé de Recherche CNRS

Ma recherche se concentre autour de l’étude de la dynamique des glaciers et des calottes polaires. Plus particulièrement, le but de mon post-doc est de calculer les vitesses d’écoulements des glaciers de montagne à l’échelle globale pour mieux documenter leurs variations saisonnières et améliorer les estimations des épaisseurs de glace, ceci afin de mieux contraindre la contribution future des glaciers au niveau marin, et l’évolution des ressources en eaux. Je m’intéresse également aux interactions entre les calottes polaires et l’océan et une partie de mon travail vise à établir des cartes de la bathymétrie sous les plateformes en Antarctique et au Groenland, en utilisant des méthodes de gravimétrie aéroportée pour connaître les chemins d’accès des eaux chaudes jusqu’à la calotte.


Maurine MONTAGNAT, Directrice de Recherche CNRS

Mes recherches portent sur la compréhension et la modélisation des mécanismes fondamentaux de la déformation du matériau glace (neige, névé) depuis l’échelle de la dislocation à celle des écoulements dans les calottes polaires. Pour cela, je me base sur de fortes collaborations avec les sciences de la Terre et la métallurgie afin de partager et co-developper les outils expérimentaux et de modélisation de pointe. Je suis actuellement en accueil au Centre d’Etude de la Neige (CEN CNRM Météo-France, Grenoble).


Cyrille MOSBEUX, Ingénieur de Recherche (TRACCS)

Mes recherches se concentrent sur la modélisation des calottes polaires mais également leur interaction avec l’océan. Mes travaux actuels s’intéressent au role des crevasses et l’endommagement de la glace sur l’écoulement, ainsi qu’à l’effet de la fonte des plateformes de glace (ice shelves) en contact avec l’océan. Mon but est de modéliser au mieux ces mécanismes afin de comprendre comment ceux-ci ont participé au retrait et à l’accélération des glaciers dans la région d’Amundsen (Antarctique) au cours des dernières décennies, et comment les choses évolueront au cours de ce siècle.


Helen OCKENDEN, Post-doctorante (AIAI)

Mes recherches portent sur l’amélioration des conditions aux limites utilisées pour modéliser l’évolution des calottes polaires. Pendant ma thèse j’ai cherché les méthodes de représentation de la topographie et géomorphologie du bed á l’interieur d’Antarctique. Mes recherches actuelles s’inscrivent dans le cadre du projet AIAI, dans le but d’améliorer la représentation des calottes polaires dans les modèles climatiques en utilisant les réseaux de neurones artificiels pour imiter la fonte des plateformes de glace.


Anna OLIVÉ-ABELLO, Post-doctorante (OCEAN:ICE)

Mes recherches portent sur la compréhension de la dynamique de l’Océan Austral et des interconnexions océan-glace en relation avec le système climatique. Au cours de mon doctorat, j’ai cherché à comprendre les voies suivies par les eaux de l’Océan Austral et les transformations qu’elles subissent depuis leur formation jusqu’à leur incorporation dans l’océan Atlantique Sud. En outre, j’ai cherché à caractériser et à quantifier la contribution de la route des eaux froides et son rôle dans la branche de retour de l’AMOC. Actuellement, je m’intéresse à la manière dont les taux de fonte et l’épaisseur des icebergs vêlés depuis les plateformes de glace d’Antarctique influencent la formation d’eau profonde et de glace de mer estimées à partir de la modélisation océan-iceberg dans NEMO.


Joël PETIT, Ingénieur de Recherche (TRACCS)

Je m’intéresse au développement d’outils numériques de modélisation pour la recherche. Je travaille actuellement sur l’amélioration des performances du module d’icebergs du code océanique NEMO (Nucleus for European Modelling of the Ocean). L’objectif est de pouvoir intégrer la simulation des icebergs aux projections climatiques réalisées avec NEMO. Je réalise ces travaux de développement dans le cadre du projet TRACCS.


Vincent PEYAUD, Chargé de Recherche CNRS

J’étudie la dynamique des glaciers et calottes polaires. Mes premières études portaient sur les anciennes calottes de l’hémisphère nord et se concentrent à présent sur l’évolution des glaciers de montagne en lien avec les variations du climat.


Armelle PHILIP, Maître de Conférence

Mes activités de recherche ont pour objectif de comprendre et modéliser le comportement mécanique du matériau glace sous différentes formes (glace poly- et mono-cristalline, névé, neige, givre, grêlon). Pour cela, des élaborations spécifiques, des observations microscopiques, des essais expérimentaux (en chambres froides et sous rayonnement X) ainsi que des simulations numériques sont mis en œuvre.


Corentin PRADOS, Doctorant en dynamique des écoulements

Je suis actuellement en thèse à l’IGE, en collaboration avec le Laboratoire de Physique de l’ENS Lyon. Mon travail de recherche porte sur la modélisation des écoulements turbulents dans les lacs proglaciaires et les chenaux supraglaciaires. Ces phénomènes sont d’une importance cruciale dans le cadre du réchauffement climatique, car ils impactent directement la fonte des glaciers et les risques associés aux vidanges brusques des lacs. Mon projet, intitulé "Dynamique turbulente au sein des lacs proglaciaires et chenaux supraglaciaires : modélisation haute résolution et impact sur la fonte des glaces", s’inscrit dans le cadre du Plan national d’action pour la prévention des risques d’origine glaciaire, supervisé par l’IGE. Mon objectif est de mieux comprendre les mécanismes physiques contrôlant l’agrandissement de ces chenaux et l’évolution des lacs, afin de proposer des outils prédictifs utiles pour les collectivités locales et la gestion des risques naturels. Je réalise des simulations numériques haute-fidélité à l’aide de code comme Dedalus pour explorer ces dynamiques complexes. Vous pouvez également consulter un projet précédent réalisé avec Louis Couston ici.


Antoine RABATEL, Physicien CNAP

Mes thèmes de recherche comprennent l’étude de la dynamique et des processus de surface des glaciers de montagne, ainsi que les changements annuels à multi-décennaux de la géométrie des glaciers (surface, volume). Mon travail s’appuie principalement sur des mesures de terrain et de télédétection des processus glaciaires (bilans de masse et d’énergie, vitesses d’écoulement de la glace, changements de surface et d’altitude) par le biais du Service National d’Observation GLACIOCLIM. GLACIOCLIM vise à documenter l’évolution des glaciers dans différentes régions climatiques du monde : des hautes latitudes (Antarctique) aux moyennes latitudes (Alpes et Pyrénées françaises) en passant par les basses latitudes des Andes tropicales et de l’Himalaya.


Catherine RITZ, Directrice de Recherche CNRS (Emeritus)

Ma recherche porte sur la dynamique des calottes glaciaires à diverses échelles d’espace et de temps. Pour évaluer la réponse d’une calotte entière aux changements climatiques, j’ai développé un modèle d’évolution thermomécanique, GRISLI (maintenant principalement utilisé au LSCE). D’autre part, l’écoulement de la glace intervient dans l’interprétation des forages glaciaires pour lesquels j’ai développé des modèles dédiés également utilisés pour la recherche d’un site de glace très ancienne sur le plateau Antarctique (activité en partie dans l’équipe Ice3).


Samidha VENKATESH REVANKAR, Doctorante

Mes recherches portent sur la compréhension des processus fluviaux, tels que les crues extrêmes et les crues de débris, à l’aide de techniques sismiques. Les mouvements de masse dans les rivières en période de crue, qui impliquent de grandes quantités d’eau et de sédiments, génèrent d’importants mouvements du sol qui peuvent être détectés par des sismomètres placés à des distances allant de quelques mètres à quelques kilomètres les uns des autres. Ces mouvements comprennent à la fois la turbulence de l’eau à basse fréquence et les signaux de charriage à haute fréquence, qui peuvent être pris en compte séparément à l’aide de divers modèles théoriques. Pour étudier la dynamique des inondations, j’utilise un réseau dense de capteurs à courte période (type fairfield) à travers la Séveraisse (une rivière dans les Alpes françaises). J’utilise le Matched Field Processing (MFP), une technique de formation de faisceaux qui se concentre sur la localisation des sources sismiques et la caractérisation pendant les inondations.


Marie ZELLER, Doctorante

J’étudie le glissement basal des glaciers dans les Alpes et au Groenland dans le cadre du projet ERC REASSESS, qui analyse la dynamique de la calotte glaciaire groenlandaise. Ma thèse porte sur l’influence de la morphologie des glaciers sur la friction basale, en particulier à travers son impact sur l’hydrologie sous-glaciaire, la connectivité des cavités et l’évolution des canaux. L’objectif est d’intégrer ces travaux dans le code Elmer/Ice et de les tester à l’aide de données existantes des Alpes européennes ainsi que de nouvelles observations au Groenland.