Membres

Anciens membres de l’équipe


Guilhem BARRUOL, Directeur de Recherche CNRS

Mon travail de sismologue était largement focalisé sur la caractérisation de la structure et la déformation du manteau supérieur (chaînes de montagnes, points chauds et panaches mantelliques). J’ai développé ces dernières années un intérêt dans les applications environnementales de la sismologie : caractérisation de la houle océanique, suivi du transport solide dans les rivières, pollution sonore des océans, détection et suivi de sources acoustiques dans les océans (navires, baleines) et utilisation de la cryo-sismologie pour caractériser la dynamique de glaciers côtiers antarctiques comme le glacier de l’Astrolabe en terre Adélie, sa déformation et ses interactions avec l’océan, ce qui a motivé mon arrivée à l’IGE et dans l’équipe CryoDyn en 2021.


Lucas BASTIEN, Ingénieur de Recherche (ESM2025)

Je m’intéresse aux aspects techniques de la modélisation numérique des enveloppes fluides de notre planète. Après plus de dix années passées à étudier la pollution de l’air, j’ai maintenant rejoint l’équipe CryoDyn pour implémenter les interactions entre l’atmosphère et les calottes glaciaires au sein d’un des modèles climatiques de référence. Un des objectifs recherchés dans ce travail est l’amélioration des prédictions de la montée des eaux.


Luc BERAUD, Doctorant

Issu du milieu de la télédétection et de l’analyse spatiale, je travaille sur des séries temporelles de données satellite couvrant les hautes montagnes d’Asie. J’étudie un type d’instabilité de l’écoulement de certains glaciers, généralement appelé "surge", qui ne reste pas complètement compris malgré les enjeux globaux et locaux qui lui sont associé. J’évalue avec les données satellites des variations de vitesse, transferts de masses etc. de ces glaciers pour mieux comprendre ce phénomène et son impact sur l’évolution des glaciers.


Jordi BOLIBAR, Post-doctorant en visite (U. Utrecht)

J’étudie l’évolution des glaciers aux changements climatiques à l’échelle régionale et ses conséquences hydrologiques. J’utilise des approches de modélisation machine learning combinées avec des modèles physiques-empiriques. Pendant ma thèse, j’ai appliqué ces méthodes à l’étude de l’évolution de tous les glaciers des Alpes françaises entre 1967 et 2100, afin de mieux connaître les raisons de ces changements, les interactions non-linéaires entre le climat et les glaciers et les conséquences hydrologiques pour la région.


Julien BRONDEX, Post-doctorant

De manière générale, mes travaux sont consacrés à la modélisation numérique de processus physiques à l’oeuvre au sein des sciences de la cryosphere. Ma thèse s’est ainsi attachée à quantifier l’influence de l’endommagement et du frottement basal sur la dynamique des calottes polaires. J’ai ensuite travaillé sur des représentations numériques de glaciers alpins. Plus récemment, je me suis intéressé au traitement numériques des phénomènes couplés de transfert de vapeur, transfert de chaleur et tassement gouvernant l’évolution des manteaux neigeux. Tous ces travaux reposent sur la mise en oeuvre de la méthode des éléments finis, et plus particulièrement sur l’exploitation du code open-source Elmer/Ice. Mon Post-doctorat à l’IGE sera dédié à la modélisation de glaciers alpins spécifiques afin de mieux appréhender leurs instabilités potentielles.


Justine CAILLET, Doctorante (ANR EIS)

Mes recherches s’inscrivent dans le cadre du projet ANR-EIS. Je m’intéresse tout particulièrement aux interactions entre l’océan austral et les terminaison flottantes de la calotte Antarctique au droit du secteur d’Amundsen (Antarctique de l’ouest), actuellement principal contributeur de l’Antarctique à la hausse du niveau des mers. Pour mieux comprendre les mécanismes en jeu dans cette région et proposer des projections de contribution du secteur au niveau des mers, je m’appuie principalement sur le couplage entre un modèle océanique (NEMO) et un modèle d’écoulement glaciaire (Elmer-Ice).


Nicolas CHAMPOLION, Chargé de Recherche CNRS

Mes recherches portent sur l’évolution de l’ensemble des glaciers de montagne de la planète et les conséquences de leur fonte sur le niveau des mers et sur les ressources en eau notamment. Je cherche à estimer les changements de masse des glaciers en fonction des variations climatiques futures. Pour cela, j’utilise un modèle numérique qui permet de simuler le bilan de masse des glaciers et la dynamique de la glace, ainsi que des observations satellite et in situ afin de calibrer et de valider les simulations.


Anne CHAPUIS, Chargée de communication

Je suis chargée de communication à 50% pour l’IGE et à 50% pour le projet européen H2020-PROTECT. L’objectif de PROTECT est de produire des projections du changement du niveau des mers au niveau global, régional et local dû à la fonte de la cryosphère terrestre à différentes échelles de temps et pour plusieurs scénarios de changements climatiques. J’ai un doctorat en glaciologie portant sur la dynamique du vêlage d’iceberg au Spitzberg et plusieurs années d’expérience dans la communication scientifique au niveau gouvernemental en Norvège.


Thomas CHAUVE, Post-doctorant (ERC Rheovolution)

Mes recherches portent sur le comportement mécanique de la glace dans son régime de déformation plastique. Elles se focalisent plus particulièrement sur les mécanismes de recristallisations et leurs impacts sur l’évolution des textures, microstructures et sur les hétérogénéités du champ de déformation. J’aborde ces problématiques en combinant études expérimentales (essais mécaniques, mesure de champ par corrélation d’images numériques, mesures cristallographiques) et numériques (CraFT,Rheolef). Je suis actuellement employé dans le cadre du projet ERC Rheovolution. Je suis aussi intéressé par les problématiques de sciences et logiciels "open sources".


Mondher CHEKKI, Ingénieur de Recherche CNRS

Ingénieur de recherche en calcul scientifique, je suis spécialisé dans le calcul haute performance. J’ai en charge la coordination des activités de calcul scientifique et de production de simulations numériques basées sur les modèles communautaires développés ou utilisés par l’IGE : (i) modèle d’écoulements glaciaires Elmer/Ice, (ii) modèle d’atmosphère MAR, (iii) modèle d’hydrologie Parflow. Je m’occupe aussi du portage de ces codes sur les serveurs de calcul nationaux(GRICAD/CINES/IDRIS), du pilotage technique des développements et du recensement des besoins (ressources, formation) en lien avec les équipes de l’IGE impliquées (CryoDyn, C2H, PhyRev). Je participe également aux activités du pôle de calcul intensif GRICAD (20% du temps).


Gabi COLLAO-BARRIOS, Post-doctorante (ANR MAGIC)

Mes recherches portent sur la dynamique de la glace et le bilan de masse de surface des glaciers et de la neige à l’aide de modèles numériques et de données, dans différents endroits du monde. J’étudie actuellement des teniques d’inversion d’épaisseur de glace et de topographie sous-glaciaire dans le but d’améliorer la méthode utilisée pour la projection future des glaciers de montagne et leur contribution à l’élévation du niveau de la mer. J’implémente cette méthode avec le modèle d’écoulement Elmer-Ice glace dans les glaciers de le massif du Mont-Blanc. Ma thèse de doctorat à l’IGE portait sur le bilan de masse de surface dans le Champ de glace Nord de la Patagonie à l’aide de modèles numériques. Et lors de mon premier postdoctorat au Colorado, aux États-Unis, j’ai étudié la couverture neigeuse dans les montagnes Rocheuses au Colorado et la dynamique de la banquise en Antarctique du west avec des données terrestres et satellitaires.


Amaury DEHECQ, Chargé de Recherche IRD

J’étudie l’évolution des glaciers de montagne à partir d’observations de télédétection. J’utilise pour cela une combinaison d’images satellites modernes, de satellites espions déclassifiées et de photographies historiques aéroportées/terrestres pour étudier la réponse des glaciers au changement climatique au cours du XXème siècle. Je mesure en particulier deux caractéristiques importantes des glaciers : 1) leurs changements de volume pour évaluer leur contribution à l’élévation du niveau de la mer et aux ressources en eau et 2) la vitesse d’écoulement de la glace, qui contraint la géométrie du glacier et sa sensibilité à un changement de climat. Mes principales zones d’intérêt sont les hautes montagnes d’Asie, les Andes ou les Alpes européennes, mais j’étudie parfois l’ensemble des glaciers du globe.


Etienne DUCASSE, Ingénieur de Recherche (IR-CNRS)

Je suis ingénieur de recherche en géophysique, avec un focus sur les techniques de télédétection. Je travaille avec Sentinel-2 and d’autres données à plus haute résolution spatiale (par drones, Pléiades), afin d’estimer la vitesse d’écoulement des glaciers des Alpes. Ce travail est soutenu par le projet AlpGlacier de l’ESA (European Space Agency).


Gaël DURAND, Directeur de Recherche CNRS

Ma recherche se concentre essentiellement sur la modélisation des calottes polaires, la dynamique des glaciers côtiers et leur impact sur le niveau des mers. Plus particulièrement intéressé par les mécanismes d’instabilités, je cherche à comprendre dans quelle mesure les calottes pourraient entrer dans un régime de démantèlement auto-entretenu et envisager les taux de perte de masse de glace vers l’océan que cela engendrerait.


Olivier GAGLIARDINI, Professeur UGA

Mes recherches portent principalement sur une meilleure compréhension des processus physiques qui régissent les écoulements de glace, glaciers et calottes polaires. Ce travail se fait essentiellement par la modélisation de ces processus et de leurs couplages à l’aide du code aux éléments finis Elmer/Ice. J’enseigne par ailleurs dans la licence et le master Génie Civil de l’Université Grenoble Alpes.


Cruz GARCIA MOLINA, Post-doctorant (ANR EIS, H2020 PROTECT, EU ESM2025)

Je suis un jeune chercheur passionné par la dynamique des médias continus. Je m’intéresse en particulièrement aux simulations numériques ayant un fort impact sur le changement climatique. Actuellement, je fais des simulations numériques en utilisant Elmer/Ice pour étudier le phénomène de vêlage de glace à grande échelle. J’aime contribuer à la sensibilisation au changement climatique par le biais de la vulgarisation scientifique, à laquelle j’ai consacré ma vie.


Adrien GILBERT, Post-doctorant

Mes recherches se concentrent sur la modélisation de la réponse des glaciers à la variabilité climatique avec des approches physiquement détaillées afin d’évaluer leurs changements thermiques et dynamiques. Je participe au développement et utilise le code élément fini Elmer/Ice. Mes travaux actuels se focalisent sur les interactions entre hydrologie sous glaciaire et glissement basal de la glace afin de mieux évaluer l’accélération des glaciers liée à l’augmentation de la fonte de surface.


Fabien GILLET-CHAULET, Chargé de Recherche CNRS

J’étudie la dynamique des glaciers et calottes polaires. Je suis un des développeur du code aux éléments finis Elmer/Ice. Je développe en particulier les méthodes d’assimilations de données utilisées pour initialiser le modèle à partir des observations disponibles, et ainsi mieux comprendre et prédire l’évolution de ces masses de glace.


Florent GIMBERT, Chargé de Recherche CNRS

J’étudie la mécanique de divers processus de surface de la Terre associés à la dynamique de la glace, des roches et de l’eau. Je développe des cadres théoriques et d’observation qui permettent d’utiliser des méthodes géophysiques innovantes (principalement sismiques) pour déduire des processus physiques fondamentaux intervenant dans l’écoulement glaciaire (glissement basal, déformation et fracturation interne de la glace), les écoulements d’eau à surface libre et confinés (rivières, chenaux sous-glaciaires), le transport sédimentaire en rivières de montagne et la dérive de la glace de mer. Je suis également intéressé par l’étude d’aspects plus fondamentaux du transport granulaire ainsi que des processus de fracturation dans des écoulements monophasiques et multiphasiques à l’aide d’expériences expérimentales et numériques dédiées.


Eliot JAGER, Doctorant (ANR SOSIce)

Après avoir suivi une formation en mécanique des fluides ainsi qu’en sciences du climat, j’ai rejoint l’IGE pendant mon stage de M2. Durant ces 6 mois, j’ai travaillé sur un cas synthétique afin d’évaluer les incertitudes de la reconstruction par assimilation de données des conditions basales (contrainte et pression à la base). Les simulations de perte de masse future de la calotte du Groënland étant très sensible à l’état initial de cette dernière, le but de la thèse est d’améliorer les connaissances de ce dernier grâce à des méthodes d’ensemble.


Nicolas JOURDAIN, Chargé de Recherche CNRS

J’étudie principalement les interactions entre la calotte Antarctique et le reste du système climatique dans le but de réduire les incertitudes sur le futur niveau des mers. Pour cela, je m’intéresse à la modélisation numérique des interactions entre l’Océan Austral et les terminaisons flottantes de la calotte Antarctique, ainsi qu’à l’impact du réchauffement atmosphérique sur la stabilité de ces parties flottantes. J’ai également quelques activités de recherche sur les interactions air-mer et divers aspects du climat de la région Indo-Pacifique.


Christoph KITTEL, Post-doctorant (EU-H2020-CRiceS)

En tant que chercheur post-doctoral, mon travail actuel consiste à contribuer au projet H2020 CRiceS, qui se concentre sur l’étude des interactions entre la glace de mer, la neige et le système climatique global. Auparavant, j’ai réalisé une thèse de doctorat à l’ULiège, où je me suis spécialisée dans l’étude de l’inlandsis antarctique en utilisant le modèle atmosphérique régional de climat MAR, ainsi que son couplage avec le modèle océanique NEMO. Dans mon travail actuel, j’explore comment l’océan, l’atmosphère et la calotte glaciaire interagissent entre eux pour influencer le système climatique dans son ensemble.


Tifenn LE BRIS, Doctorante

Mes recherches portent sur l’étude de la dynamique et de la déformation d’un glacier côtier antarctique en interaction avec l’océan, le glacier de l’Astrolabe en Terre Adélie. Cette étude est basée sur une analyse conjointe des signaux cryosismiques et géodésiques dont la complémentarité en fréquence des capteurs (de 200 Hz à quelques minutes pour les sismomètres, et de quelques minutes à plusieurs mois pour le GPS) déployés sur la ligne d’échouage, autour du glacier ainsi que sur le fond marin permettra d’aborder de multiples questions scientifiques. Je suis particulièrement intéressée par acquérir une meilleure compréhension du lien entre la sismicité et la déformation lente du glacier, du partitionnement latéral et vertical et de l’accommodation fragile et ductile de la déformation du glacier, du glissement basal du glacier sur le socle rocheux, de la réponse du glacier et de sa langue flottante à la dynamique océanique (marées, houle) ou encore de la caractérisation des flux hydrodynamiques sous-glaciaires.


Emmanuel LEMEUR, Maître de Conférence UGA

Ma recherche porte sur la dynamique des glaciers émissaires qui drainent l’essentiel de la glace continentale des calottes glaciaires (surtout Antarctique) vers l’océan. Ces glaciers montrent une accélération conséquente potentiellement très impactante en terme de niveau des mers. Le site d’observation du Glacier de l’Astrolabe en Terre Adélie a été crée afin de comprendre les processus qui sous-tendent cette dynamique. Je me suis également spécialisé dans les outils de caractérisation géophysiques tels le GPS différentiel et le radar (spatialisation du bilan de masse en surface des calottes). J’enseigne par ailleurs les sciences de la Terre en licence et master STE à l’UGA.


Pierre MATHIOT, Post-doctorant (EU-H2020 TiPACCs)

Mes recherches se focalisent sur la modélisations numériques des interactions entre la glace continentale et l’océan (plateformes de glace flottante, icebergs, glaciers de marée) dans le modèle de circulation océanique NEMO. Dans le cadre du projet TiPACCs, je suis en charge du développement de la configuration globale du modèle couplée océan (NEMO) / calotte polaire (Elmer/Ice). L’utilisation de tels outils de modélisation permettra, à l’issu du projet, d’évaluer l’impact de possible changements de régime des eaux de plateau Antarctique sur la dynamique de la calotte polaire Antarctique.


Romain MILLAN, Chargé de Recherche CNRS

Ma recherche se concentre autour de l’étude de la dynamique des glaciers et des calottes polaires. Plus particulièrement, le but de mon post-doc est de calculer les vitesses d’écoulements des glaciers de montagne à l’échelle globale pour mieux documenter leurs variations saisonnières et améliorer les estimations des épaisseurs de glace, ceci afin de mieux contraindre la contribution future des glaciers au niveau marin, et l’évolution des ressources en eaux. Je m’intéresse également aux interactions entre les calottes polaires et l’océan et une partie de mon travail vise à établir des cartes de la bathymétrie sous les plateformes en Antarctique et au Groenland, en utilisant des méthodes de gravimétrie aéroportée pour connaître les chemins d’accès des eaux chaudes jusqu’à la calotte.


Maurine MONTAGNAT, Directrice de Recherche CNRS

Mes recherches portent sur la compréhension et la modélisation des mécanismes fondamentaux de la déformation du matériau glace (neige, névé) depuis l’échelle de la dislocation à celle des écoulements dans les calottes polaires. Pour cela, je me base sur de fortes collaborations avec les sciences de la Terre et la métallurgie afin de partager et co-developper les outils expérimentaux et de modélisation de pointe. Je suis actuellement en accueil au Centre d’Etude de la Neige (CEN CNRM Météo-France, Grenoble).


Cyrille MOSBEUX, Post-doctorant (TiPACCs, PROTECT)

Mes recherches se concentrent sur la modélisation des calottes polaires mais également leur interaction avec l’océan. Mes travaux actuels s’intéressent au role des crevasses et l’endommagement de la glace sur l’écoulement, ainsi qu’à l’effet de la fonte des plateformes de glace (ice shelves) en contact avec l’océan. Mon but est de modéliser au mieux ces mécanismes afin de comprendre comment ceux-ci ont participé au retrait et à l’accélération des glaciers dans la région d’Amundsen (Antarctique) au cours des dernières décennies, et comment les choses évolueront au cours de ce siècle.


Anna OLIVÉ-ABELLO, Post-doctorante (OCEAN:ICE)

Mes recherches portent sur la compréhension de la dynamique de l’Océan Austral et des interconnexions océan-glace en relation avec le système climatique. Au cours de mon doctorat, j’ai cherché à comprendre les voies suivies par les eaux de l’Océan Austral et les transformations qu’elles subissent depuis leur formation jusqu’à leur incorporation dans l’océan Atlantique Sud. En outre, j’ai cherché à caractériser et à quantifier la contribution de la route des eaux froides et son rôle dans la branche de retour de l’AMOC. Actuellement, je m’intéresse à la manière dont les taux de fonte et l’épaisseur des icebergs vêlés depuis les plateformes de glace d’Antarctique influencent la formation d’eau profonde et de glace de mer estimées à partir de la modélisation océan-iceberg dans NEMO.


Vincent PEYAUD, Chargé de Recherche CNRS

J’étudie la dynamique des glaciers et calottes polaires. Mes premières études portaient sur les anciennes calottes de l’hémisphère nord et se concentrent à présent sur l’évolution des glaciers de montagne en lien avec les variations du climat.


Armelle PHILIP, Maître de Conférence

Mes activités de recherche ont pour objectif de comprendre et modéliser le comportement mécanique du matériau glace sous différentes formes (glace poly- et mono-cristalline, névé, neige, givre, grêlon). Pour cela, des élaborations spécifiques, des observations microscopiques, des essais expérimentaux (en chambres froides et sous rayonnement X) ainsi que des simulations numériques sont mis en œuvre.


Antoine RABATEL, Physicien CNAP

Mes thèmes de recherche comprennent l’étude de la dynamique et des processus de surface des glaciers de montagne, ainsi que les changements annuels à multi-décennaux de la géométrie des glaciers (surface, volume). Mon travail s’appuie principalement sur des mesures de terrain et de télédétection des processus glaciaires (bilans de masse et d’énergie, vitesses d’écoulement de la glace, changements de surface et d’altitude) par le biais du Service National d’Observation GLACIOCLIM. GLACIOCLIM vise à documenter l’évolution des glaciers dans différentes régions climatiques du monde : des hautes latitudes (Antarctique) aux moyennes latitudes (Alpes et Pyrénées françaises) en passant par les basses latitudes des Andes tropicales et de l’Himalaya.


Catherine RITZ, Directrice de Recherche CNRS (Emeritus)

Ma recherche porte sur la dynamique des calottes glaciaires à diverses échelles d’espace et de temps. Pour évaluer la réponse d’une calotte entière aux changements climatiques, j’ai développé un modèle d’évolution thermomécanique, GRISLI (maintenant principalement utilisé au LSCE). D’autre part, l’écoulement de la glace intervient dans l’interprétation des forages glaciaires pour lesquels j’ai développé des modèles dédiés également utilisés pour la recherche d’un site de glace très ancienne sur le plateau Antarctique (activité en partie dans l’équipe Ice3).


Anuar TOGAIBEKOV, Doctorant (ANR SAUSSURE)

Ma recherche doctorale s’inscrit dans un projet plus vaste « SAUSSURE » dont l’objectif principal est d’étudier les mécanismes physiques qui contrôlent la dynamique des glaciers, en mettant l’accent sur l’interaction entre les lits glaciaires et l’hydrologie sous-glaciaire. J’utilise une combinaison d’observations géodésiques et de modèles physiques pour mieux comprendre les variations spatiales et temporelles de ces systèmes complexes.


Christian VINCENT, Ingénieur de Recherche CNRS

Mes recherches portent sur les relations entre le climat et les bilans de masse des glaciers de montagne, les processus de l’écoulement de ces glaciers et les risques d’origine glaciaire (poches d’eau, lacs supra-glaciaires et chutes de séracs). Les glaciers de montagne sont de précieux indicateurs climatiques et c’est la raison principale de l’Observatoire GLACIOCLIM que nous avons fondé avec Patrick Wagnon et qui est coordonné aujourd’hui par Delphine Six. Je travaille souvent avec les collectivités locales ou les entreprises pour tenter de répondre à des questions liées aux risques ou au devenir des glaciers. Ces travaux nécessitent à la fois des observations et de la modélisation et se font en étroite collaboration avec des collègues de mon laboratoire et d’autres laboratoires.