Mise à l’échelle du flux d’évapotranspiration à l’aide d’un modèle de colonne décrivant l’interaction nappe végétation.

Sémainire de E. Mouche (LSCE / IPSL), Vendredi 25 janvier 2019 à 13h, salle OSUG-B 105

Mise à l’échelle du flux d’évapotranspiration à l’aide d’un modèle de colonne décrivant l’interaction nappe végétation.

Séminaire de : Emmanuel Mouche (LSCE / IPSL), Vendredi 25 janvier 2019 à 13h, salle 105 (OSUG-B)

Résumé :
Dans le cadre de la modélisation climatique, la représentation du cycle de l’eau des surfaces continentales est primordiale. Actuellement, les « modèles de surface continentale » représentent l’évolution des flux d’eau verticaux dans des colonnes de sol de quelques mètres de profondeur et leur interaction avec l’atmosphère. En revanche, l’interaction avec les nappes de faible profondeur n’est pas prise en compte alors que leur présence influence fortement les flux d’évapotranspiration à l’échelle locale, et, en conséquence, le climat à l’échelle régionale. Une difficulté est que les zones où cette interaction apparaît relèvent d’une échelle inférieure à celle du maillage des modèles de surface continentale. Nous proposons un modèle de colonne de sol qui permet de prendre en compte l’impact des nappes de faible profondeur sur les flux d’évapotranspiration pour les modélisations climatiques à l’échelle globale. Ce modèle est testé et validé sur des cas tests académiques simples dans un premier temps, puis sur le cas d’un bassin versant réel dans un second temps (bassin versant du Strengbach, en France). Enfin, une méthodologie de mise à l’échelle basée sur ce modèle de colonne et permettant d’estimer les flux d’évapotranspiration à l’échelle d’un bassin est introduite. Celle ci est appliquée au bassin du Little Washita (Oklahoma, USA) dont la superficie est proche de celle d’une maille classique des modèles de surface continentale, et comparée aux résultats d’unesimulation de référence effectuée avec le code intégré HydroGeoSphere.