GMOStral : Observations et chimie du mercure dans les régions sub-antarctiques et antarctiques

GMOstral découle d’une initiative lancée par le programme européen GMOS (Global Mercury Observation System) qui coordonne un réseau planétaire d’observations du mercure atmosphérique. Les données collectées sur la cyber-infrastructure permettent de mettre en oeuvre et valider les modèles atmosphériques régionaux et mondiaux dans l’optique de motiver et orienter les futures réglementation concernant ce polluant global. Dans ce cadre, nous avons mis en place 3 trois stations de mesures en régions sub-antarctique et antarctique afin de documenter et surveiller les variations atmosphériques du mercure dans les régions reculées de l’hémisphère sud, et de travailler sur la réactivité très mal connue, les cycles, les dépôts et la ré-émission en Antarctique. Après 4 années d’efforts et de mesure, nous proposons de poursuivre sur deux sites les mesures atmosphériques et dans les précipitations (AMS et DMC) afin de :

  • fournir des données de grande fiabilité, accessibles à la communauté, dans un cadre international (convention internationale dite de Minamata) et d’un réseau mondial de mesure du mercure obtenir des plus grandes séries de données (8 ans) afin de travailler sur les saisonnalités des sources et des réactions, et documenter les tendances à moyens termes. En filigrane, nous devons pouvoir évaluer si les réglementations internationales vont mener à une décroissance des niveaux atmosphériques ou est-ce que ces tendances seraient masquées par des émissions ou ré-émissions naturelles (océans, feux de biomasse)
  • Améliorer nos connaissances sur le transport et les mécanismes réactionnels en utilisant le modèle global de chimie transport GEOSChem 3D.
Le programme GMOSTRAL, Olivier Magand - vidéo Dailymotion