Membres de l’équipe


Sandrine ANQUETIN, Directrice de Recherche CNRS

Hydro-climatologue

Mes recherches portent sur la compréhension des processus hydroclimatiques associés aux événements météorologiques (e.g. crue-éclair, sécheresse) ou climatiques (e.g. ressources climatiques associées aux énergies renouvelables) qui impactent les sociétés. Dans une démarche ancrée avec les parties prenantes, ces recherches aident à l’élaboration de services climatiques « utiles » et « transformants » pour les territoires. Pour cela, je coordonne le projet ciblé DIALOG du PEPR TRACCS, et je porte le projet 2024-2028 du LMI NEXUS en Côte d’Ivoire. Je suis membre de la structure interface Science-Société GREC Alpes-Auvergne, ciblée sur les enjeux climatiques et l’adaptation des territoires de montagne des Alpes et de l’Auvergne. Dans ce cadre, je suis membre du Comité Scientifique Territorial pour la formation des fonctionnaires d’état.
 

Aida ARIK, Post-doctorante

Socio-hydrologue

Mes recherches portent sur la socio-hydrologie et les interactions spatiales et temporelles à l’interface des environnements naturels et construits. Je possède une expérience interdisciplinaire en hydrologie, économie et urbanisme. Je travaille actuellement dans le cadre du projet Climat-Métro sur l’adaptation de l’agglomération grenobloise au risque d’inondation fluviale et torrentielle et à son évolution.
 

Amy BANIGO, Doctorante

Hydro-climatologue

Mon doctorat porte sur l’empreinte eau du nettoyage des poussières atmosphériques pour la production photovoltaïque en Afrique de l’Ouest. La région est connue pour son potentiel solaire élevé mais aussi pour sa forte charge de poussière atmosphérique, observée comme cause d’une réduction de la transmittance solaire/de l’efficacité énergétique solaire dans les systèmes solaires. Afin de répondre aux besoins énergétiques croissants de la région, les énergies renouvelables telles que les systèmes photovoltaïques devraient être utilisées à grande échelle. Je développerai un modèle de dépôt de poussière basé sur le travail effectué pendant mon stage sur l’effet de la poussière sur la production photovoltaïque qui sera adapté aux conditions locales. Le résultat de ce modèle sera utilisé pour déterminer les pertes dues à l’encrassement, après quoi l’empreinte hydrique pourra être définie sur la base de la quantité d’eau prélevée pour le nettoyage par rapport à la quantité disponible (le taux de recharge et d’autres exigences de consommation d’eau dans la région, y compris l’agriculture, la consommation domestique, l’industrie, etc.). Ma thèse est co-encadrée par Benoît Hingray, Louise Crochemore et Béatrice Marticorena.
 

Clara BARBIEUX, Doctorante

Agronome (de formation) et Géographe sociale (sujet de thèse)

Après des études d’agronomie à Bordeaux Sciences Agro, j’effectue une thèse qui étudie des projets qui incluent des acteurs académiques et non-académiques en territoires de montagne. Ma thèse consiste à étudier les effets de ces projets transdisciplinaires sur l’adaptation au changement climatique des territoires des Alpes françaises et du Massif Central. Ces recherches sont réalisées en lien avec le Groupement Régional d’Expertise sur le Climat (GREC) Alpes-Auvergne et le programme de recherche "Transformer la modélisation du climat pour les services climatiques" (PEPR-TRACCS). Ma thèse est co-dirigée par Isabelle Ruin, Ignacio Palomo et Juliette Blanchet
 

Juliette BLANCHET, Chargée de Recherche CNRS

Hydro-climatologue statisticienne

Mes recherches portent sur la variabilité des extrêmes hydrométéorologiques - des précipitations extrêmes aux sécheresses - par le biais de la modélisation statistique. J’étudie les tendances des extrêmes, leurs causes atmosphériques et leurs relations d’échelles dans le temps et dans l’espace. Les régions auxquelles je m’intéresse sont variées : Alpes, France Méditerranéenne et Afrique de l’Ouest. Je travaille actuellement dans le cadre du projet Climat-Métro sur l’adaptation de l’agglomération grenobloise au risque d’inondation fluviale et torrentielle et à son évolution. Je m’intéresse également aux questions de sécheresse et ressource en eau.
 

Antoine BROCHET, Post-Doctorant

Socio-Hydrologue

Mes recherches portent sur la gouvernance de l’eau (risque inondation, eau potable) et l’adaptation des sociétés au changement climatique (solutions fondées sur la nature). Je possède une expérience de recherche interdisciplinaire en hydrologie, science politique et géographie-aménagement. Je travaille actuellement au sein de l’équipe HMCIS dans le cadre du projet "Climat-Métro" sur l’adaptation de l’agglomération grenobloise au risque d’inondation fluviale et torrentielle et à son évolution. Je participe également au projet de recherche "Nature Based Solutions - From Theory to Practice (INRAE, CNAM, ENGEES, Université de UC Berkeley)" en étudiant le déploiement du concept de Solutions Fondées sur la Nature pour l’adaptation aux risques de submersion marine et d’érosion côtière à l’échelle de la Camargue.
 

Brice BOUDEVILLAIN, Physicien-adjoint CNAP

Hydro-météorologue

Mes recherches concernent la caractérisation des systèmes précipitants et l’estimation quantitative des précipitations par radar météorologique dans des contextes méditerranéens, alpins et polaires. Je suis co-responsable de l’équipe avec Isabelle Ruin et responsable de l’Observatoire Hydrométéorologique Méditerranéen Cévennes-Vivarais (OHMCV) et des formations tout public (Diffusion des Savoirs) et professionnelles à l’OSUG.
 

Frédéric CAZENAVE, Ingénieur de Recherche IRD

Hydro-météorologue radariste

Mes travaux de recherche visent à documenter la variabilité spatio-temporelle et la structure microphysique des précipitations en Afrique de l’Ouest. Je cherche à caractériser les hydrométéores glacés des systèmes convectifs de mésoéchelle (MCS) au Sahel, à partir des mesures polarimétriques du radar Xport. Co-porteur du projet RainCell Africa, j’aborde également la mesure quantitative de la pluie à l’aide des liens de télécommunication commerciaux des opérateurs de téléphonie mobile. Je développe, en partenariat avec les universités et les services opérationnels africains, des projets d’alerte précoce aux inondations urbaines.
 

David CHIONNE, Post-Doctorant

Géographe

Mes recherches relèvent principalement de la géographie des risques naturels. Plus particulièrement, je travaille sur les questions de perception et de sensibilisation. Ces questionnements m’ont conduit à réaliser des enquêtes, basées sur différentes méthodes (quantitatives et qualitatives). À partir de celles-ci, j’ai constitué des bases de données sur lesquelles j’ai pu réaliser des analyses spatiales et statistiques. Récemment, j’ai été amené à participer à la mise en place d’ateliers de sensibilisation aux risques naturels originaux, mêlant science et arts du spectacle.
Actuellement, je travaille dans le cadre du projet Climat-Métro. Il est question d’étudier les stratégies des acteurs du territoire de Grenoble-Alpes-Métropole (France) et de la province autonome de Trente (Italie) en matière de gestion des risques d’inondation et d’adaptation au changement climatique.
 

Léo CLAUZEL, Doctorant

Atmosphéricien

Mes travaux portent sur la prévisibilité du rayonnement solaire en Afrique de l’Ouest. Je cherche à mieux représenter, dans les modèles de prévision, les processus de basses couches de l’atmosphère qui entrent en jeu dans la variabilité de l’irradiance solaire sur une échelle de 1 à 3 jours. Je m’intéresse plus particulièrement aux interactions entre les nuages bas, les aérosols d’origine anthropique et naturelle et le rayonnement solaire. Mes recherches s’intègrent dans le cadre du LMI NEXUS.
 

Camille CRAPART, Post-doctorante

Biogéochimiste, hydroclimatologue

Je travaille sur les indicateurs d’aridité et de sécheresse au niveau mondial, avec l’objectif de visualiser l’évolution des zones sèches (répartition annuelle des précipitations, interactions avec la végétation) dans différents scénarios climatiques. Ces indices informent sur la disponibilité de la ressource en eau pour les usages locaux, en particulier pour l’agriculture. Ce projet entre dans le cadre des travaux d’Arona Diedhiou en tant que membre de l’interface Science-Politique de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification.
 

Jean-Dominique CREUTIN, Directeur de Recherche CNRS

Hydro-climatologue

Ma recherche porte sur la variabilité de la pluie dans le temps et l’espace - son observation, ses causes atmosphériques, ses conséquences hydrologiques et sociales. Je travaille actuellement dans le cadre du projet Climat-Métro sur l’adaptation de l’agglomération grenobloise au risque d’inondation fluviale et torrentielle et à son évolution. Je m’intéresse également aux interactions entre le climat, l’eau et les énergies renouvelables dans le cadre du LMI NEXUS. Je participe à l’atelier interdisciplinaire AMETIhST.
 

Louise CROCHEMORE, Maître de Conférences Grenoble-INP/UGA

Hydro-climatologue

Mes recherches portent sur le nexus eau-énergie-climat et en particulier, sur les interactions entre le développement de mix énergétiques renouvelables et la disponibilité des ressources hydro-météorologiques. Je m’intéresse particulièrement aux situations de manques via la caractérisation et l’anticipation de sécheresses énergétiques, et l’analyse des pressions anthropiques qui s’exercent sur la ressource en eau. Ces recherches prolongent mon expérience en modélisation et prévision hydrologique et dans le développement de services hydro-climatiques pour des utilisateurs variés (énergie, agriculture, gestion de la ressource). J’enseigne également dans la filière Hydraulique, Ouvrages et Environnement de l’ENSE3 (Grenoble-INP).
 

Guy DELRIEU, Directeur de Recherche émérite CNRS

Hydro-météorologue

Mes recherches en hydrométéorologie au sein de l’équipe HMCIS concernent les précipitations atmosphériques avec d’une part la caractérisation de leur variabilité spatiale et temporelle par synergie de capteurs in-situ et de télédétection radar et d’autre part l’étude de leurs impacts hydrologiques et sociétaux. Je me suis particulièrement intéressé aux précipitations intenses et aux crues éclairs qui se produisent dans les régions méditerranéennes (SNO Observatoire Hydrométéorologique Méditerranéen Cévennes-Vivarais, méta-projet HyMeX) et plus récemment aux précipitations liquides et solides en région de haute-montagne (projet RadAlp).
 

Arona DIEDHIOU, Directeur de Recherche IRD

Hydro-climatologue

Mes recherches portent sur l’étude des facteurs atmosphériques d’échelle synoptique et des surfaces continentale et océanique associés aux événements hydroclimatiques à fort impact en Afrique. Directeur Adjoint du LMI NEXUS, je m’intéresse aussi à l’évaluation de la ressource en énergies renouvelables et au développement de services climatiques, en particulier, à la co-construction avec les bénéficiaires de produits dérivés de l’information climatique existante et pouvant être utilisés pour l’aide à la décision, le management et la planification dans les secteurs de l’agriculture et de l’énergie afin de réduire la vulnérabilité au changement climatique. Je suis enfin investi dans les travaux du GIEC.
 

Mathieu DODE, Ingénieur d’Etude

Statisticien

Après avoir obtenu un Master en statistiques, j’ai signé un CDD dans le cadre d’une collaboration entre l’IGE et EDF. Cette collaboration vise à développer un générateur stochastique de champs de précipitation et de température en climat instationnaire, pour application à l’estimation des apports hydrologiques et des crues extrêmes en climat futur. Mon objectif est de compléter RAINSIM, un générateur de champs de précipitation journalière déjà créé lors de cette collaboration, par un générateur de champs de température TEMPSIM qui sera associé aux champs de précipitation. TEMPSIM sera développé dans un premier temps dans un contexte de climat stationnaire, puis sera adapté à un contexte de climat instationnaire, en prenant en compte les effets du changement climatique.
 

Anne-Catherine FAVRE, Professeure Grenoble-INP/UGA

Hydro-climatologue statisticienne

Anne-Catherine Favre est actuellement Vice-Présidente du Conseil d’Administration de l’Université Grenoble Alpes. Ses thématiques de recherche comprennent le développement de modèles statistiques pour l’hydrologie et la climatologie. Plus spécifiquement, elle s’intéresse à la non stationnarité des extrêmes dans un contexte de changement climatique et aux extrêmes multivariés.
 

Xavier FOISSARD, Post-Doctorant

Géographe

Mes recherches concernent l’étude du climat aux échelle fines et plus spécifiquement le climat urbain. J’étudie le phénomène d’îlot de chaleur urbain (ICU) et les vagues de chaleur associées lorsque ce phénomène devient sensible. Mes travaux consistent en l’observation, l’analyse spatio-temporelle et la cartographie de l’ICU et de ses déterminants. L’objectif est de produire des outils adaptés et mobilisables pour les collectivités en vue d’adapter la ville au changement climatique. Dans le cadre du programme de recherche APR ADEME CASSANDRE (CAniculeS, SANté et Densité de REseaux météorologiques sur le territoire grenoblois), j’analyse l’ICU au regard des enjeux sanitaires de la population afin d’évaluer la vulnérabilité des citadins lors des vagues de chaleur. Ce projet est mené en collaboration avec l’INSERM (U1290), le laboratoire TIMC (UMR CNRS 5525), Ville d’Echirolles & Ville de Grenoble.
 

Abubakar HARUNA, Doctorant

Hydro-météorologue

The PhD is part of the EXAR project (Hazard information for extreme flood events on the rivers Aare and Rhine) that aims to create a consistent dataset for the reliable assessment of hazards on riparian infrastructures due to extreme flood events. The objective of this thesis is to model the Intensity-Duration-Area-Frequency (IDAF) relationships for the full range of precipitation depths at any location in Switzerland. This will allow assessing the frequency of exceedance of a given precipitation intensity – from low to extreme – falling over a given area during a given duration. The spatio-temporal scales of interest range from 30minutes to 72h and from 1 km2 to 1000 km2. This will then be used to feed a stochastic weather generator that will be used to generate weather scenarios for the assessment of the frequency of very rare events in Switzerland.
Sujet de la thèse : Intensity-Duration-Area-Frequency relationships of precipitation in Switzerland
Sous la direction de J. BLANCHET.

 

Benoît HINGRAY, Directeur de Recherche CNRS

Hydro-climatologue

Mes recherches visent à évaluer l’impact de la variabilité climatique sur la ressource en eau, les énergies renouvelables variables (hydroélectricité, éolien, solaire), et leur interactions. Je m’intéresse aussi aux extrêmes hydrométéorologiques (crues, sécheresses énergétiques) et à leurs effets sur les hydrosystèmes et les systèmes électriques, notamment les mini-réseaux d’électricité renouvelables en zone rurale isolée. Mes questions de recherche sont pour partie co-construites avec les acteurs de la gestion de la ressource et mes travaux alimentent la construction de services climatiques pour l’eau et l’énergie en Afrique de l’Ouest, dans le cadre du LMI NEXUS en particulier.
 

Mohammed KHARBOUCHE, Doctorant

Socio-hydrologue économiste

Economiste de l’environnement et du développement, mes recherches s’intéressent aux trajectoires d’adaptation des acteurs notamment privés (industriels entre autres) au changement climatique. J’étudie, le cas précis des inondations à l’échelle de la métropole grenobloise, les différents scénarios d’adaptation proportionnée aux crues des grandes rivières, aux crues torrentielles ainsi que leur concomitance. Dans le cadre du projet Climat-Métro, je contribue à une dynamique interdisciplinaire visant une mise en lien de la variabilité climatique et des données socioéconomiques.
 

Thomas LAGELOUZE, Doctorant

Géographe géomaticien

Mon projet de thèse a un double objectif convergeant vers l’adaptation au réchauffement climatique en milieu urbain et la réduction de son intensité dans les espaces les plus critiques. L’objectif scientifique consiste à étudier la vulnérabilité socio-spatiale aux extrêmes de température (canicules et effets combinés de l’îlot de chaleur urbain) tant le jour que la nuit, à partir d’évaluations statistiques génériques à l’ensemble du territoire métropolitain français. L’objectif opérationnel vise à co-construire avec les deux cas d’étude, Toulouse Métropole et Grenoble-Alpes Métropole, une démarche cartographique adaptée à la praxéologie en urbanisme, qui puisse être mobilisée lors des exercices opérationnels. Cette thèse s’inscrit dans deux équipes de recherche, IGE-HMCIS et LISST-CIEU (UMR 5193), et prend appui sur deux projets ADEME, CASSANDRE et PÆNDORA-2.

Sujet de la thèse : « Caractérisation spatiale de la vulnérabilité sociale aux extrêmes de température en milieu urbain : de l’évaluation géo-statistique et de la modélisation graphique à sa prise en compte dans l’urbanisme opérationnel ». Sous la direction de : Julia HIDALGO et Sandra ROME, co-direction : Sylvain BIGOT

 

Christophe LAVAYSSE, Chargé de Recherche IRD

Hydro-météorologue

Mes recherches visent à étudier les événements hydroclimatiques à forts impacts en régions tropicales. Elles couvrent un large spectre, du développement d’outils de suivi et de prévision, de leur analyse de variabilité et des processus, à leurs impacts. Je suis responsable du projet IDEX PrediSAHLIM sur la prévisibilité des composantes de la mousson africaine et du projet ANR STEWARd visant à évaluer la prévision des aléas liés aux évènements météorologiques et leurs impacts sur des grandes agglomérations ouest-africaines.
 

Caroline LEGRAND, Doctorante

Hydro-climatologue

Après avoir suivi une formation d’ingénieur en hydraulique à l’ENSE3 (Grenoble INP), j’ai démarré une thèse à l’IGE en octobre 2019 visant à mieux comprendre les facteurs climatiques de la variabilité des crues à des échelles de temps multi-décennales à centenaires. Plus précisément, mes travaux consistent à mettre en place une chaîne de modélisation qui, alimentée par des données paléoclimatiques, permettra de simuler des chroniques de débits à l’échelle du dernier millénaire pour le bassin versant du Rhône amont (10900 km²). Comme des chroniques paléohydrologiques ont pu être reconstituées à partir des sédiments du lac du Bourget sur le dernier millénaire pour ce bassin, je pourrai comparer les régimes de crue modélisés et reconstitués. A partir de ces résultats, je tenterai d’associer les variations des régimes de crue aux variations des différents forçages climatiques pour deux périodes climatiques caractéristiques passées, à savoir l’Optimum Climatique Médiéval (950-1250) et le Petit Age Glaciaire (1450-1850).
Titre de la thèse : Variabilité des extrêmes hydrologiques dans un climat changeant : réconcilier théorie et données paléohydrologiques. Sous la direction de Benoit Hingray et Bruno Wilhelm (Financement : Projet Innovative Research Strategy - IDEX – UGA).
 

Gilles MOLINIÉ, Maître de Conférences UGA

Météorologue-climatologue

Mon activité de recherche a débuté par la modélisation des éclairs dans le modèle MésoNH. Puis avec Jean-Dominique Creutin, Juliette Blanchet et Davide Ceresetti, nous nous sommes intéressés aux pluies extrêmes, plus particulièrement au lien entre leur intensité, période de retour et échelles spatio-temporelles. Pour accroitre les données nécessaires à l’investigation de ces questions, j’ai coordonné la mise en œuvre d’un réseau pluviométrique en Ardèche et développé un disdromètre à stéréo-ombroscopie (brevet, coll. Michel Desvigne GIPSA-Lab). Avec Arona Diedhiou et Stéphanie Froidurot, nous avons analysé les pluies produites par les modèles climatiques dans le sud-est de la France. Toujours à l’échelle climatique mais en considérant les mesures des intensités de pluies extrêmes passées, avec Juliette Blanchet nous nous sommes intéressés à leur évolution.
 

Cédric-Garcial NGOUNGUE-LANGUE, Doctorant

Hydro-climatologue

Après un cursus académique assez diversifié entre les sciences du climat et les sciences mathématiques plus précisément l’apprentissage automatique (Machine learning), j’ai développé un intérêt à concilier ces deux disciplines très complémentaires. Dès lors je me suis lancé dans cette thématique très innovante après un passage réussi au LSCE, où j’ai travaillé sur la prévision par Machine Learning de l’évolution des systèmes chaotiques (Lorenz 1963). Dans cette même lancée, j’ai démarré une thèse de doctorat depuis Juillet 2020 durant laquelle, je serai amené à implémenter un modèle de Machine learning pour la prévision des événements extrêmes (précipitations, vagues de chaleur, épisodes sèches ….).
Titre de la thèse : Détection, caractéristiques et prédictibilité des événements à potentiel forts impacts humains sur les villes ouest-africaines. Encadrement : Cyrille Flamant & Christophe Lavaysse. Financement : Projet STEWARD, ANR
 

Martine OURA, Doctorante

Hydro-climatologue

Mes recherches portent sur les crues des barrages hydroélectriques en Côte d’Ivoire. Dans ce travail, j’analyse principalement l’évolution spatio-temporelle de l’occupation du sol du bassin de la Bia ainsi que les extrêmes hydroclimatiques. Je fais également la prévision saisonnière des crues des barrages d’Ayamé 1 et 2 avec le modèle HYPE. Le but de cette étude est de comprendre les conditions hydroclimatiques des crues ainsi que ses impacts socio-économiques pour élaborer des stratégies d’adaptation et de gestion des crues des barrages.
Ma thèse est en cotutelle et s’intègre dans le cadre de LMI NEXUS. Elle s’intitule « Analyse de l’aménagement des bassins versants et des extrêmes hydro-climatiques pour la gestion des crues des barrages hydroélectriques en Côte d’Ivoire : cas des centrales d’Ayamé 1 et 2 », encadrement par Arona DIEDHIOU, Louise CHROCHEMORE et Vincent ASSOMA (Université Félix-Houphouët Boigny), financement : ARTS-IRD/ Projet SUSTAINDAM
 

Sandra ROME, Maître de Conférences UGA

Géographe climatologue

Ma recherche se concentre sur l’étude de la variabilité climatique en général et plus précisément sur la caractérisation des extrêmes de chaleur et leur différentiation spatio-temporelle. Très intéressée par les impacts sanitaires des aléas météorologiques extrêmes, je cherche notamment à faire le lien entre l’occurrence des vagues de chaleur et leur prise en compte par les collectivités. Par ailleurs, j’enseigne en géographie physique à l’IUGA, de la L1 « Géographie & aménagement » au master « GAED-Géoïdes ».
 

Isabelle RUIN, Directrice de Recherche CNRS

Socio-hydrologue

Mes recherches actuelles portent sur les représentations du risque, la vulnérabilité des comportements individuels et la résilience des populations aux événements hydro-climatiques. Je m’intéresse en particulier aux processus transitionnels entre pratiques routinières quotidiennes et comportements d’adaptation aux changements environnementaux lors de situations de crise. Je suis co-responsable de l’équipe et j’anime le groupe de réflexion interdisciplinaire AMETIhST.
 

Amélie SOLBES, Doctorante

Hydro-climatologue

Dans le cadre du projet NETWAT (NExus climaTe - WATer - energy), je cherche à développer un système de prévision de l’irradiance solaire pour la production d’énergie solaire en Afrique de l’Ouest à partir de modèles de prévision numérique du temps (WRF etc). Cette région subsaharienne étant soumise au phénomène de mousson ainsi qu’à la présence de poussières provenant du Sahara, l’accent est mis sur l’influence des nuages et des aérosols sur l’irradiance solaire. Mon travail s’appuie sur la modélisation numérique, l’observation spatiale, et potentiellement l’assimilation de données et l’intelligence artificielle. Ma thèse est co-encadrée par Emmanuel Cosme et Damien Raynaud (SteadySun).
 

Galateia TERTI, Maître de Conférences UGA

Socio-hydrologue

Passionnée des enjeux inter- and trans­- disciplinaires, je cherche à comprendre et à modéliser les interactions entre les aléas hydroclimatiques et la vulnérabilité des personnes et de leur environnement. Actuellement, mes recherches portent sur l’adaptation des territoires montagneux (notamment les communes alpines) aux événements hydrologiques secs ou humides à fort impact. Outre la recherche, j’aime réfléchir à des approches participatives (et créatives), d’échanger des connaissances avec le public (étudiants universitaires, acteurs territoriaux et parties prenantes). J’enseigne en ressources et aléas hydrologiques à l’IUGA, de la L1 « Géographie & aménagement » au master « GAED-Géoïdes ».
 

Stella TODZO, Doctorante

My research activities aims to understand and analyze the past climate, observe the present climate and investigate the projected changes excepted in the future using CORDEX climate models. I am keenly interested in the impact of extreme weather and the impact of global warming on climate events thus I analyse factors that stimulate changes in the climate and their impact focusing on atmosphere land coupling.
Sujet de la thèse : Evaluer les changements dans le climat de l’Afrique de l’Ouest si nous dépassons un seuil de réchauffement 1,5° puis 2° conformément à l’Accord de Paris sur le Changement Climatique. Sous la direction de A. DIEDHIOU.
 

Anciens membres de l’équipe sur la période 2020-2023


Matias ALCOBA-KAIT [2020>2021], Post-Doctorant

Passionné de science des données, d’algorithmes d’apprentissage et de physique je travaille sur la mesure de la pluie à partir de liens micro-ondes commerciaux pour prévoir les inondations en Afrique de l’Ouest (project RainCell Africa). J’élabore des méthodes d’inversion des données radar polarimétrique pour améliorer la mesure. Aussi je travaille sur des algorithmes d’interpolation des mesures de pluie de liens micro-ondes. Finalement j’explore la possibilité de prévoir des précipitations à partir de réseaux de neurones de convolution.
 

Marie ARTHUIS [2020>2021], Assistante-Ingénieure

Je suis chargée de réaliser la communication autour du projet Ouranos-AuRA co-porté par l’IGE et le laboratoire de sciences sociales PACTE (Université Grenoble Alpes). Nous travaillons à créer et renforcer les liens entre les mondes académiques et socio-économiques autour des questions d’atténuation et d’adaptation aux défis des changements globaux. Nous avons organisé en janvier 2021, la troisième édition d’un colloque national sur l’adaptation au changement climatique. Je réalise plusieurs autres missions de communication, de valorisation et vulgarisation scientifique.
 

Antoine BLANC [2019>2022], Doctorant

Passionné de montagne, je porte un intérêt particulier au cycle de l’eau et aux évolutions engendrées par le changement climatique actuel. Après avoir étudié les rivières lors de ma formation d’ingénieur à l’ENSE3 (hydrologie, hydraulique), je me suis intéressé aux précipitations sur les massifs montagneux français lors de mon stage de fin d’étude. C’est donc naturellement que cette transition des rivières à l’atmosphère s’est poursuivie lors de ma thèse débutée en février 2019. Cette dernière vise à étudier les scénarios atmosphériques générateurs de précipitations extrêmes dans les Alpes du Nord françaises et leur évolution.
Titre de la thèse : Grenoble Alpes Métropole et son adaptation au changement climatique – Les scénarios atmosphériques générateurs de précipitations extrêmes et leur évolution. Encadrement : Juliette Blanchet. Financement : Projet Climat-Métro, UGA.
 

Déborah BODINI [2022], Ingénieure d’étude

Diplômée du Master de géographie aménagement du territoire (GAED-Parcours GEOIDES) à l’Institut d’Urbanisme et de Géographie Alpine de Grenoble, je réalise mes recherches sur l’anticipation des événements hydro-météorologiques extrêmes en évaluant l’intérêt des prévisions d’ensemble et des prévisions orientées-impact dans la prise de décision en situation de gestion de crise. Dans le cadre du projet ANR PICS (Prévision immédiate Intégrée des Crues Soudaines) visant le développement de chaînes de modélisation probabilistes pour la prévision des impacts socio-économiques des crues rapides, j’ai participé à l’adaptation du dispositif de jeu de rôle « PICS Crisis and Risk Experiment (PICSCaRE) » à partir du jeu sérieux ANYCaRE, issu du projet Européen ANYWHERE. J’ai ensuite élaboré un protocole quasi-expérimental combinant méthodes qualitatives et quantitatives pour mesurer l’effet des prévisions probabilistes orientées-impact sur la prise de décision collective en situation de crise et d’urgence simulées. J’ai la volonté de poursuivre ce travail de recherches-actions collaboratives pour améliorer la résilience des territoires, face aux événements extrêmes et soudains, en favorisant les interactions et le dialogue Sciences-Sociétés.
 

Eva BOISSON [2019>2023], Doctorante

Mes recherches portent sur les évènements hydrologiques qui ont eu un fort impact sur les sociétés du bassin versant de l’Arve (Haute-Savoie) de 1850 à 2015. Ce travail associe les approches historiques et géographiques afin d’analyser les relations entre les sociétés et leur environnement. A partir de l’étude des documents historiques, il s’agit d’identifier les conditions hydro-climatiques ainsi que les contextes et trajectoires d’exposition et de vulnérabilité sociale concourant à la gravité des évènements selon les époques dans ce bassin versant montagnard.
Titre de la thèse : Evénements à fort impact socio-économiques : caractériser les dynamiques socio-hydro-climatiques passées pour prévenir les catastrophes futures. Encadrement : Isabelle RUIN, Bruno WILHELM, Emmanuel GARNIER (Chrono-environnement, Université de Franche-Comté). Projet : Trajectories. Financement : CNRS.
 

Jules BOULARD [>2023], Stagiaire

Je suis étudiant en 3ème année de l’Ecole Nationale de la Météorologie de Toulouse. J’effectue mon stage de fin d’études encadré par Antoine Blanc et je travaille sur la circulation générale dans les modèles de climat, en particulier celui du CNRM.
 

Théo CHAMARANDE, Doctorant

Mes travaux ont pour but de déterminer les principaux facteurs intervenant dans le dimensionnement de mini-réseaux autonomes destinés à l’électrification rurale en Afrique. Parmi ces facteurs, je m’intéresse particulièrement aux co-variabilités de différentes ressources renouvelables (solaire, éolien, hydro) et de la demande électrique/thermique de communautés rurales. En m’appuyant sur des données de ressources (satellites, réanalyses) et d’estimation de la demande, je tente de comprendre l’influence de ces co-variabilités sur des dimensionnements optimaux en termes de coûts économiques et d’impacts environnementaux.
Titre de la thèse : Analyse technico-économique de mix solaire/éolien/hydroélectrique pour l’électrification rurale de mini-réseaux autonomes en Afrique Sub-saharienne. Encadrants : Benoit Hingray et Sandrine Mathy (GAEL). Financement : CIFRE Schneider Electric
 

Derrick DANSO [2020>2021], Doctorant

J’étudie la variabilité climatique régionale en relation avec la ressource solaire en Afrique de l’Ouest. Dans ce travail, j’analyse principalement l’occurrence de la couverture nuageuse, sa variabilité spatio-temporelle et ses facteurs synoptiques dans la région, ainsi que ses effets quantitatifs sur le rayonnement solaire incidenete en utilisant différents produits (de réanalyses, satellitaires, de GCM). J’utilise également plusieurs modèles climatiques globaux (GCM) pour étudier l’évolution future potentielle des facteurs physiques tels que le rayonnement de surface, la nébulosité, la température et les aérosols qui influencent la production d’énergie solaire photovoltaïque dans la région.
Title of thesis : Understanding regional climate variability for solar energy development in West Africa. Supervisors : Sandrine ANQUETIN, Arona DIEDHIOU & Arsène KOBEA. Funding : IRD & WASCAL
 

Bassirou DIEDHIOU [2022], Stagiaire Ingénieur - Data Scientist | Machine Learning

Etudiant en Master 2 professionnel MIASHS – MQME (Data Science) à l’Université de Lille, je travaille sur les méthodes d’apprentissage automatique dans le but de prédire la production d’énergie en côte d’ivoire. Pour atteindre les objectifs fixés dans le cadre de ce stage, des données de production d’énergie électrique (hydroélectricité, thermiques et autres) et des variables climatiques (pluviométrie, les températures, l’humidité relative, la vitesse du vent et l’irradiation) ont été collectées à l’échelle mensuelle (et sur certaines périodes, à l’échelle journalière). Pour la période historique (1981-2020), les données climatiques « observées » seront utilisées tandis que pour la projection (2021-2050) les données de modèles climatiques (CMIP6). Six modèles climatiques en plus de la moyenne de leur ensemble seront débaisées par la méthode de « Delta Change » (Maraun, 2016). Cette prédiction se fera après avoir fait le meilleur algorithme et les meilleurs prédicteurs. L’outil de travail utilisé est python et/ou R.
 

Jean-Loup GAYRARD [2019>2020], Doctorant

Titre de la thèse : La prise en compte de la vulnérabilité dans la vigilance pluie-inondation
Sous la direction de I. RUIN et Véronique DUCROCQ (CNRM). Financement Météo-France.
 

Périne KIENNEMANN [2021], Stagiaire

Je suis en troisième année à l’École Nationale de la Météorologie de Toulouse. J"ai choisi de faire mon stage de fin d’étude de six mois sur l’évolution passée des indices hydrométéorologiques de crues torrentielles sur la métropole grenobloise. Je suis encadrée par Alix Reverdy.
 

Vicky KONDI-AKARA [2016>2021], Doctorante

Dynamique, enthousiaste et sociable je suis passionnée des questions de climat, d’énergie, d’eau, d’environnement en lien avec les sociétés africaines. Mes recherches actuelles portent sur la mise en œuvre de modèles de prévision de la demande quotidienne d’électricité, sensible aux conditions météorologiques, pour les capitales et autres villes d’Afrique de l’Ouest. Je suis bénévole à "Femme Leader d’Afrique", association membre du réseau International des femmes scientifique et Ingénieures du monde « INWES », dont le but est de faire la promotion des femmes dans les domaines scientifiques et techniques.
Titre de la thèse : Sensibilité Météorologique de la Demande en Electricité dans les Villes d’Afrique de l’Ouest (résumé). Sous la direction de A. DIAWARA (Université Félix-Houphouët-Boigny) et B. HINGRAY
 

Anil KUMAR KHANAL [2018>2022], Doctorant

Anil is a PhD candidate at University Grenoble Alpes (Grenoble, France), working in the field of radar remote sensing of rain and snow in high mountains. His research focuses on using X-band radar to study the precipitation in data-scarce complex (mountainous) terrain where the precipitation shows high spatio-temporal and phase (solid/liquid) variation. While the solid precipitation has slow hydrological response and acts as a reservoir, the liquid precipitation in bare and steep terrain produces quick response and increased hydrological risk (flood / gravitational movements). Accurate radar quantitative precipitation estimation (QPE) by improving the understanding of the melting layer of precipitation is critical for effective water resource management in mountainous terrain. With prior background of BSc in Civil and Environmental engineering from Technion Israel Institute of Technology (Haifa, Israel) and MSc in Civil and Hydraulic Engineering from Grenoble Institute of Technology (Grenoble, France) he maintains a strong interest in hydrometeorology, hydrology, river-hydraulics, and water resource management. Originally from Nepal, a tiny developing Himalayan nation with abundant yet poorly managed freshwater resources and having experienced the geo-political and socio-economical quagmire involving the freshwater resources firsthand, he is motivated in learning the social and economic aspects of the water, including water governance and potential impacts of climate change. An interdisciplinary understanding of the hydrosphere, its evolution and the needs of stakeholders will enable him as a young scientist to develop tools that help to achieve sustainable practices.
Sujet de la thèse : Radar remote sensing of rain and snow in high mountains (French Alps)
Sous la direction de G. DELRIEU.

 

Philomène LE GALL [2019>2022], Doctorante

Je travaille sur le clustering spatial des précipitations, en particulier extrêmes. Dans un premier temps, nous avons mené une analyse fréquentielle régionale, sur les précipitations observées en Suisse. Je travaille actuellement sur un algorithme de clustering appliqué à des sorties de modèle CMIP (simulations du climat dont on peut préciser certaines contraintes comme, par exemple, le forçage anthropique). Je travaille sous la direction d’Anne-Catherine Favre et de Philippe Naveau.
 

Alexandre MAS [>2023], Ingénieur de Recherche

Hydrologue de formation, j’ai travaillé dans différentes structures de recherche sur des thématiques croisant les domaines eau-climat-risques naturels, principalement à l’aide d’outils de modélisation hydrologique. Je contribue actuellement aux travaux menés à l’IGE dans le cadre du projet EXAR, plus particulièrement le déploiement et l’exploitation de générateurs de scenarios météorologiques.
 

Gilles NICOLET [>2021], Ingénieur de Recherche

Après une thèse en statistique appliquée aux sciences de l’environnement, je travaille en tant qu’ingénieur de recherche en statistique au sein du projet EXAR ("Bases pour l’évaluation des crues extrêmes de l’Aar et du Rhin"). Mon rôle consiste à développer des modèles stochastiques capables de générer des séries de pluies et de températures en reproduisant convenablement leurs caractéristiques principales, en particulier les événements extrêmes. Ses séries seront ensuite utilisées dans les modèles hydrologiques.
 

Loïc ORILLARD [>2021], Ingénieur d’Etude

Passionné par les liens entre l’homme et l’eau, je travaille actuellement dans le projet HYDRODEMO sur la thématique des crues torrentielles. Il s’agit d’utiliser un modèle pluie-débit avec différents forçages pour l’analyse des concomitances de crues torrentielles dans les Alpes du nord.
 

Alix REVERDY[>2023], Ingénieur d’Etude

Mon centre d’intérêt est l’hydrologie des milieux montagneux et polaires, ainsi que l’impact du changement climatique sur le cycle hydrologique. Je suis ingénieur d’études en hydrologie au sein de l’équipe HMCIS. Anciennement rattaché au projet HYDRODEMO, portant sur la compréhension des risques liés aux crues torrentielles dans les Alpes du Nord, je travaille maintenant dans le cadre du projet EXPLORE2. Ce projet porté par le Ministère de la transition écologique et l’Office français de la biodiversité a pour objectif d’informer les acteurs territoriaux français des impacts du changement climatique sur la ressource en eau d’ici la fin du XXIe siècle. Je suis plus spécifiquement en charge des problématiques liées à la détermination et la partition des incertitudes associées aux projections hydro-climatiques.
 

Claudia TERAN-ESCOBAR [>2023], Post-doctorante

Mes recherches portent sur la compréhension des obstacles et des leviers au changement des comportements pour la transition écologique. Plus précisément, mon post-doctorat porte sur l’évaluation des effets de l’atelier collaboratif « Ma Terre en 180 minutes » qui cherche à sensibiliser les acteurs de monde académique sur leur empreinte carbone. Mes travaux combinent la psychologie environnementale et sociale ainsi que la géographie humaine
 

Bruno WILHELM [>2022], Maître de Conférences UGA

Bruno WILHELM nous a quitté prématurément en avril 2022. Ses recherches visait à identifier et comprendre les changements de fréquence et de magnitude des crues / inondations dans les Alpes. Son travail se faisait essentiellement par l’analyse de longues séries de crues reconstituées à partir d’archives sédimentaires et historiques. Bruno s’intéressait également aux interactions entre facteurs physiques et sociétaux à l’origine des impacts des crues passées. Il enseignait l’hydrologie dans la licence et master de Géographie de l’Université Grenoble Alpes.